Nos compatriotes au Golan occupé affirment que leurs racines sont profondes dans leur terre et les plans de l’occupation échoueront

Golan syrien occupé –SANA/L’occupation israélienne a commis depuis son occupation du Golan syrien en juin 1967, les crimes les plus odieux de nettoyage ethnique, en détruisant 131 villages et 112 fermes et déplaçant 131 000 de nos compatriotes.

Elle avait œuvré pour changer les caractéristiques géographiques et démographiques du Golan, pillé ses ressources naturelles et établi 35 colonies sur les ruines des villages qu’il avait détruits.

Les plans de judaïsation de l’occupation ne se sont pas arrêtés, mais ils ont été mis en échec par nos compatriotes, leur fermeté et leur attachement à leur terre et à leur identité arabe syrienne, à commencer par leur rejet de la décision d’annexion injuste en 1981, en passant des soi-disant « élections municipales en 2018 », qui avaient empêché l’occupation de les tenir après avoir brûlé leurs cartes électorales.

Les Golanais font face  aujourd’hui au projet de turbines éoliennes annoncé par l’occupation début 2019, qui est considéré comme l’un des projets coloniaux de judaïsation les plus dangereux ciblant le Golan, car l’occupation œuvre pour le faire passer sous prétexte de produire de l’électricité à partir de l’énergie éolienne, alors que son véritable objectif est de s’emparer de plus de 6 000 dunums des terres des villages déplacés : Oyoun Al-Hajl, Al-Mansoura, Al-Thaljaiyat et la zone de Tal Al-Faras, en violation des conventions internationales de protection des peuples sous occupation et les résolutions des Nations Unies qui affirment que toutes les mesures d’occupation au Golan syrien occupé sont nulles et non avenues.

Nos compatriotes ont rejeté le plan et organisé des sit-in de protestations et des grèves pour affirmer leur attachement à chaque pouce de leur terre et forcé l’occupation à arrêter la mise en œuvre de la troisième phase de ce projet, qui cible environ 4 000 dunums de leurs terres agricoles dans les villages de Majdal Chams, Massaada, Ain Qenya et Baqatha, où ils ont annoncé la grève générale du 9 décembre 2020.

Depuis cette date, Nos compatriotes continuent d’organiser des sit-in, des manifestations soulignant qu’ils n’ont pas accepté et n’accepteront pas de marchander leurs droits à leur terre.

Ils ont réaffirmé que le Golan fait partie intégrante de la patrie, la Syrie, et qu’ils tiennent à leurs droits et constantes dans un message adressé au monde entier que cette terre était et restera syrienne et que son peuple ne l’abandonnera pas.

Dans des déclarations au correspondant de SANA, un certain nombre d’habitants du Golan ont indiqué que l’implantation des turbines éoliennes dans la zone située au milieu des villages du Golan étouffera et démembrera ces villages, et limiter leur expansion urbaine.

Les habitants ont précisé que l’installation de turbines menace l’avenir de l’agriculture au Golan et nuira à la sécurité économique et alimentaire, car toute la région se transformera en une zone industrielle contrôlée par l’occupation, en plus des graves dommages causés à l’environnement.

Les habitants affirment que le Golan occupé fait partie intégrante de la Syrie, et c’est un fait qu’aucune force sur la terre ne peut changer, et que la Syrie récupéra chaque atome de son sol par tous les moyens disponibles, car il s’agit d’un droit éternel qui ne se prescrit pas, ce qui oblige la communauté internationale à mettre en œuvre les résolutions de la légalité internationale qui confirment que le Golan est arabe syrien et appellent Israël à s’en retirera complètement jusqu’à la ligne du 4 juin 1967.

B.D./ L.A.

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