Damas / Le ministre de l’information, Omrane Zoebi, a affirmé que les changements sont en faveur de l’État syrien, de par la fermeté et la constance du peuple.
Dans une interview avec la TV syrienne, Zoebi a affirmé l’impossibilité de séparer le terrorisme de «l’opposition modérée» dont les Etats-Unis font la promotion.
Il a souligné, à cet effet, que le discours de l’opposition est adressé à l’étranger et non pas aux Syriens et n’a de contenu que la provocation et l’incitation à la sédition.
«L’opposition doit être convaincue que son discours a échoué et que la seule sortie est de dialoguer avec une mentalité ouverte », a assuré Zoebi qui a fait savoir que l’opposition ne présente pas ses propres conditions mais celles d’Erdogan, de Hamad, de Hollande et des services de renseignements.
Zoebi a insisté, dans ce sens, que le gouvernement syrien est prêt à dialoguer avec quiconque sur la base de l’intérêt de la Syrie. « Ce qui distingue l’État syrien est le fait qu’il s’adresse aux Syriens » a souligné Zoebi.
« Personne ne peut jouer un rôle sur la scène syrienne sans avoir des relations complètes avec la Syrie », a martelé Zoebi qui a précisé que la Syrie n’est concernée par n’importe quelle réunion arabe à laquelle elle ne serait pas invitée sur des bases politiques et juridiques et tant que son adhésion à la Ligue arabe est gelée et que certains Arabes n’établissent pas des relations avec elle.
Le ministre de l’information a réaffirmé que le gouvernement syrien luttera contre celui qui porte l’arme sur son territoire et œuvrera à construire l’État et à réduire les fautes.
Questionné sur l’alliance arabe islamique contre le terrorisme, Zoebi a minimisé son importance assurant que ceux qui parlent de cette alliance n’ont fourni aucune aide ni à al-Qods ni aux deux peuples, palestinien et libanais, et ont tué les Syriens.
Abordant l’initiative de l’émissaire de l’ONU pour la Syrie, Staffan De Mistura, Zoebi a souligné que c’est l’opposition qui tente de faire échouer cette initiative en la refusant, précisant que l’État syrien est prêt à entendre les idées de l’émissaire onusien pour parvenir à une idée réaliste et exécutable à ce sujet.
Il a insisté, d’autre part, que la décision de la direction syrienne et du président Bachar al-Assad est de ne laisser aucune partie de la Syrie hors de sa souveraineté et de son autorité, dont le Golan.
Passant aux kurdes, il a assuré qu’ils font partie du peuple syrien et de la lutte contre l’organisation terroriste de Daech.
« Tout propos sur une administration autonome au sens politique est une question à discuter avec le gouvernement syrien conformément aux lois et à la constitution », a-t-il conclu.
L.A. / A. Chatta