Téhéran-SANA / Les travaux de la première Conférence internationale sur les femmes influentes dans tous les domaines ont débuté aujourd’hui à Téhéran avec la participation des délégations de la Syrie et des dizaines de pays.
Dans son allocution à la Conférence, Bouthayna Chaabane, Conseillère spéciale à la présidence de la République, représentante de la Première Dame, Asma al-Assad, a transmis les salutations de Mme Asma à Mme Jamileh-Sadat Alamolhoda, Première Dame de l’Iran, et à toutes les Premières Dames participantes à cette conférence distinguée, leur souhaitant le succès et la réalisation des résultats escomptés de la Conférence.
Chaabane a indiqué que les médias occidentaux avaient considéré les soi-disant “Mouvements de libération des femmes”, qui avaient débuté aux années soixante-dix, comme un “antécédent”, alors que toutes les anciennes civilisations, dont celles arabe, perse, chinoise, latine et autres, avaient donné aux femmes un rôle axial dans tous les côtés de la vie de leurs sociétés.
Elle a fait savoir que la Syrie avait donné à la femme son droit de vote avant qu’il n’y ait une loi fédérale aux Etats-Unis.
Dans le même contexte, une séance d’entretiens à huis-clos a été tenue sous la présidence de la Première Dame de l’Iran, Jamileh-Sadat Alamolhoda, avec la participation de la délégation de la République arabe syrienne, présidée par Bouthayna Chaabane, Conseillère spéciale à la présidence de la République, représentante de la Première Dame, Asma al-Assad, et les Premières Dames de 17 pays, en marge de la Conférence internationale sur les femmes influentes, tenue dans la capitale iranienne, Téhéran.
Lors de la séance, Mme Alamolhoda a affirmé que la Conférence a pour objectif de faire allusion à l’image réelle des femmes influentes qui ont en mesure de donner des visions et des idées afin de résoudre les problèmes survenus actuellement dans le monde, disant : “Nous devons mettre en lumière la famille qui constitue un mode de vie, le rôle actif de la femme dans sa famille en tant que mère et l’impact de ce rôle sur la société où elle vit”.
De son côté, Chaabane a souligné que “nous cherchons toujours la justice et l’égalité de chances entre homme et femme, non-pas le fait qu’elle joue son rôle, chose affirmée toujours par le président Bachar al-Assad et Mme Asma al-Assad”.
Chaabane a abordé le grand intérêt qu’accorde la Première Dame Asma al-Assad au soutien aux associations et aux micro-projets pour consolider le rôle de la femme en Syrie au niveau social, insistant sur l’importance du rôle que la femme joue et qui dépasse le rôle que l’Occident lui a dessiné.
La Déclaration de la Conférence, qui sera signée par les participantes au terme de ses travaux, a été examinée lors de la séance.
En marge de la Conférence, Chaabane a mené des rencontres avec les Premières Dames de Kirghizistan, Turkménistan et Nigeria, ainsi qu’avec la présidente de l’Académie nationale de la femme algérienne et un certain nombre de personnalités participantes de différents pays.
A.Ch.