Genève –SANA/La Syrie a réitéré la réclamation de lever immédiatement et d’une manière inconditionnelle les mesures économiques coercitives unilatérales imposées à elle, et qui violent la Charte des Nations Unies, et de sortir les forces d’occupation américaines et turques de ses territoires et d’y rétablir la souveraineté de l’Etat syrien.
Dans un communiqué qu’il a lu aujourd’hui devant le Conseil des droits de l’homme à Genève, l’ambassadeur permanent de la Syrie auprès du Bureau de l’ONU et des Organisations internationales à Genève, Hussam Eddine Ala, a affirmé qu’il ne reconnaît pas le mandat de la Commission d’enquête internationale du Conseil des droits de l’homme sur la situation en Syrie ainsi que ses rapports et déclarations partiaux fondés sur des informations trompeuses et des accusations préfabriquées qui ignorent les véritables causes de la crise.
Et l’ambassadeur Ala a poursuivre : « Alors que la Syrie poursuit ses efforts pour rétablir et consolider la sécurité et la stabilité, atteindre le rétablissement économique, améliorer les conditions de vie pour ses citoyens et faciliter le retour des personnes déplacées à leur patrie et leurs zones, elle fait face aux défis de l’occupation turque, israélienne et américaine de certaines parties de ses territoires, au soutien continu aux réseaux terroristes et aux milices séparatistes et au vol et à la contrebande du pétrole, du gaz et du blé, et ce, simultanément avec les mesures coercitives unilatérales imposées qui visent à priver le peuple syrien de ses besoins et droits fondamentaux et entravent les efforts de rétablissement et de retour à la voie du développement ».
L’ambassadeur Ala a averti que les récentes menaces du président du régime turc de créer la soi-disant « zone sûre » dans le nord de la Syrie font partie de ses plans de sabotage et constituent une agression contre les territoires et le peuple en Syrie, insistant sur la responsabilité du Conseil d’observer et authentifier les crimes de l’occupation turque sur les territoires syriens.
« Le gouvernement de mon pays poursuit la voie de régularisations et de réconciliations nationales dans les différents gouvernorats syriens », a-t-il dit, soulignant que le président Bachar al-Assad a signé 20 décrets d’amnistie depuis 2011, dont des dizaines de milliers de citoyens syriens avaient profité, en plus de l’adhésion de milliers d’autres au processus de régularisation et de réconciliation nationale qui les a réintégrés dans leurs sociétés locales après l’annulation des procédures engagées à leur encontre.
B.D./ R.F.