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Damas / Une source officielle du ministère des Affaires étrangères et des Expatriés a affirmé que la Turquie ne s’était pas contentée d’apporter toute forme d’appui aux gangs de Daech et d’al-Nosra et à d’autres organisations terroristes affiliées à Al-Qaeda, mais elle a procédé aujourd’hui à l’aube à une agression flagrante contre les territoires syriens.
La source a déclaré à Sana que bien que le ministère turc des Affaires étrangères ait informé le consulat syrien à Istanbul à la veille de l’agression de son intention de déplacer le mausolée de Suleiman Chah, la Turquie n’a pas attendu l’accord de la partie syrienne, conformément à l’accord signé en 1921 entre la Turquie et l’autorité de l’occupation française à l’époque.
La source a ajouté que ce qui suscite le doute sur la vérité des intentions turques, est que le mausolée se trouve à al-Raqqa où se trouve l’organisation terroriste Daëch qui y avait détruit les mosquées, les églises et les mausolées sans mettre en péril ce mausolée, ce qui confirme les relations profondes entre le gouvernement turc et cette organisation terroriste.
La source a imputé aux autorités turques la responsabilité des résultats de cette agression qui viole les dispositions dudit accord.
La Direction régionale du Parti Baas : L’ingérence turque en Syrie fait suite à son agression contre le peuple syrien
La direction régionale du Parti Baas arabe socialiste a condamné vivement l’ingérence turque flagrante dans les territoires syriens, qui fait suite à l’agression par la « junte au pouvoir à Ankara » contre le peuple syrien et son État, via son soutien absolu aux mercenaires terroristes.
Dans un communiqué dont une copie est parvenue à l’Agence Sana, la Direction a affirmé que la nouvelle violation turque de la souveraineté et de l’indépendance de la Syrie constitue une «violation flagrante de la volonté internationale, des résolutions du Conseil de Sécurité y relatives et des principes du droit international et porte préjudice aux relations historiques étroites entre les deux peuples syrien et turc ».
La Direction a indiqué que les positions des nouveaux Ottomans et leurs pratiques agressives impliquent une condamnation claire de la part de toutes les forces et de tous les peuples qui défendent la sécurité, la paix et les principes du bon voisinage.
Miqdad : L’agression turque contre la souveraineté syrienne confirme les relations cordiales entre le régime d’Erdogan et l’organisation Daech
Pour sa part, le vice-ministre des Affaires étrangères et des Expatriés, Fayçal Miqdad, a affirmé que la nouvelle agression du régime turc contre les territoires syriens est un acte flagrant qui dévoile le vrai visage de la direction turque qui commet les agressions contre la Syrie et finance et arme les terroristes pour les envoyer aux territoires syriens.
Dans un contact téléphonique avec la chaîne al-Mayadine, Miqdad a indiqué que les relations cordiales entre le régime de Recep Tayyep Erdogan et l’Organisation terroriste de Daech ont encouragé le régime turc à procéder à de telles violations flagrantes et inacceptables.
Il a précisé qu’il est du droit de la Syrie de défendre ses territoires, soulignant que cette violation flagrante commise par la Turquie sera traitée en temps opportun.
Miqdad a affirmé que la Syrie soumet cette agression et l’alliance turque avec Daech et les autres organisations affiliées à Al-Qaeda, à l’Opinion publique mondiale, à l’Union européenne et à l’Administration américaine qui essaient de donner une autre impression mais en même temps elles procèdent à la coopération avec le gouvernement turc qui, pour sa part, coopère avec Daech et les autres organisations terroristes, dans une violation flagrante des résolutions du Conseil de Sécurité et de la légalité internationale.
Miqdad a enfin indiqué que le gouvernement syrien suit les développements de cette violation d’une façon précise et qu’il va étudier toutes les possibilités disponibles pour que le gouvernement d’Erdogan assume la responsabilité de ce qui a eu lieu sur les territoires syriens.
R.B.
