Damas – SANA / Le volontariat est une culture enracinée dans la société syrienne, où on trouve des expériences réussies dans la coopération entre les associations bénévoles et celles gouvernementales, ce qui a débauché sur des projets et des programmes, dont profitent de nombreuses personnes.
Parmi ces projets figurent des initiatives sociales pour améliorer la culture de la Rose damascène et la promotion des produits qui y sont liés.
Dans ce cadre, le Trust syrien pour le développement a mis en œuvre un ensemble de programmes, en coopération et en coordination avec la communauté locale, qui se sont reflétés sur la production de la Rose et la préservation de son identité pour qu’elle devienne un produit mondial, selon Rim Al-Ibrahim, responsable du programme du patrimoine vivant au Truste syrien pour le développement.
Ibrahim a expliqué à SANA que le Trust était l’un des principaux acteurs dans le processus de l’inscription de la Rose damascène sur la liste du patrimoine humain immatériel de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), en coopération avec la communauté et les associations locales, gouvernementales et non gouvernementales qui sont tous concernés par la préservation de la Rose damascène.
Ibrahim a souligné que le secrétariat forme des cadres dans ce domaine en leur donnant un ensemble d’informations liées à la sensibilisation, aux mécanismes de travail du patrimoine vivant conformément à ses engagements avec l’UNESCO, et à la façon par laquelle les objectifs du plan de préservation de la Rose peuvent être réalisés, en coopération avec la communauté locale, et en tant que plan national.
Ibrahim a indiqué qu’en coopération avec un groupe d’associations, des idées avaient été avancées pour aider les propriétaires des terres cultivées de la Rose damascène à obtenir de l’eau d’une manière économique et à lutter contre la sécheresse et la pénurie d’eau.
Parmi les associations actives dans ce domaine figure l’Association Al-Marah pour le développement de la Rose damascène, que préside, Madyan al-Bitar.
Bitar a fait savoir que l’objectif de l’association est d’augmenter les surfaces cultivées de la rose damascène dans le village, précisant que le nombre d’ouvriers travaillant dans le domaine de la préservation de la Rose arrive à 240 bénévoles, dont la mission est de donner des informations sur la lutte contre les fléaux agricoles auxquels la rose est exposée, et sur les moyens d’assurer l’eau nécessaire pour l’irrigation des terres cultivées.
Notons que l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) a introduit la Rose Damascène et les artisanats associés à cette rose à la liste du patrimoine humain immatériel en 2019.
L.A.