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Damas-SANA/ La Rose damascène et tout ce qui s’y rapporte du patrimoine et des exercices artisanaux, a été inscrit en 2019 sur la liste représentative du patrimoine immatériel de l’humanité.
Depuis, un plan national a été élaboré pour préserver cette Rose, qui fait partie de l’identité syrienne, et ses saisons de récolte témoignent de la participation des habitants des zones où elle est cultivée pour la célébrer dans des festivals populaires pleins de couleurs et d’arômes.
Le plan national de préservation de la Rose damascène, sur lequel travaille le Trust syrien pour le Développement à travers le Programme du patrimoine vivant, est mis en œuvre en coopération avec les autorités officielles et civiles.
Ce plan comprend la célébration d’un festival local annuel à l’occasion de la saison de récolte de la Rose damascène.
En plus du festival, des rituels sociaux tels que la récitation du zéjel et des chants associés à la récolte de cette rose sont célébrés, ainsi que des danses folkloriques et des concours spéciaux pour ce rituel syrien unique.
« Pour les agriculteurs, la Rose damascène est le plus précieux et ils vivent pour elle et d’elle. Ils apprennent à la planter et à en prendre soin dès leur plus jeune âge et innovent dans la fabrication de ses produits, car ils savent qu’elle est leur arôme qui atteint toute l’humanité », a déclaré le Trust syrien pour le développement.
Le Trust syrien pour le Développement a souligné que dans le cadre du plan de préservation de cette fleur, un travail est fait de manière intégrée avec les agriculteurs qui la cultivent, la récoltent et la fabriquent dans les banlieues de Damas, Hama, Lattaquié et Alep, où cette rose est cultivée et qui fait partie de l’identité culturelle de ces régions et la source de revenus pour les habitants.
Aussi, la Rose damascène a une importance économique grâce à ses bienfaits aromatiques, alimentaires, cosmétiques et médicaux.
Raghda Bittar
