Hassaké-SANA/Dénonçant les violations de la milice des «FDS », une manifestation de protestation a été organisée aujourd’hui dans la ville de Qamichli, lors de laquelle, les manifestants ont hissé des pancartes condamnant les pratiques répressives de la milice, du déploiement de ses groupes armés dans la ville et des restrictions qu’elle impose aux citoyens.
Des dizaines de citoyens se sont rassemblés devant l’église orthodoxe syriaque de Saint-Jacob, et hissé des pancartes réclamant la mise d’une fin aux déplacements et à l’élimination des points de contrôle de la milice devant les lieux de culte et entre les quartiers.
Dans des déclarations à SANA, le citoyen George Ibrahim, qui habite à Qamichli, a rejeté le déploiement des hommes armés de la milice des « FDS » devant la porte de l’église et l’établissement d’une barrière de ciment qui empêche le mouvement des fidèles et des visiteurs à l’église.
Pour sa part, la citoyenne Najah Moussa, a appelé la communauté internationale à intervenir pour sauver les citoyens de Qamichli de ces pratiques.
Dans le même contexte, Des sources locales à Qamichli ont fait savoir que la milice des « FDS » avait fermé les magasins dans le centre de la ville, parallèlement avec les protestations populaires organisées en rejet de ses pratiques.
En poursuite de ses violations, la milice des « FDS » continue de resserrer l’étau sur la population pour le 13e jour exécutif, en empêchant l’accès de la farine, des denrées alimentaires, de médicaments et des camion-citerne, ce qui y a aggravé la situation humanitaire.
Dans ce cadre, le directeur de la branche de boulangerie à Hassaké, Abdallah Al-Haser, a souligné dans une déclaration à SANA, que les deux boulangeries de Hassaké et de Baas à Qamichli sont hors service pour le 13e jour consécutif, avec la demande croissante de pain.
Et avec le retard du pompage de l’eau vers le centre de la ville, les propriétaires de camion-citerne privés ont affirmé qu’ils avaient été empêchés par les points de contrôle armés de la milice d’apporter de l’eau au centre de la ville de Hassaké, ce qui a causé l’aggravation de la situation.
L.S./ W.H./ L.A.