L’amertume du déplacement par l’occupant turc n’a pas découragé le processus de l’enseignante Reem

Hassaké-SANA/L’enseignante Reem sort quotidiennement de sa résidence du camp de Tala’eh, à l’est de la ville de Hassaké, pour arriver à l’heure à son école au centre-ville, tout en supportant la souffrance du déplacement, de la longue distance et des conditions météorologiques difficiles.

Elle insiste chaque jour à aller, tout en ignorant les excuses qui peuvent l’interdire d’être avec ses élèves.

L’enseignante, Reem Abdel Rahim Khalaf, qui est de la population de Ras al-Ain, a été expulsée par l’occupant turc après son agression en 2019 pour résider dans le camp de Tala’eh à l’est de la ville de Hassaké, avec des milliers de familles déplacées de la zone de Ras al-Ain.

Dans une délation au correspondant de SANA, Reem a dit: « J’ai passé 15 ans à enseigner l’arabe dans les écoles de Ras al-Ain, et je me tiens aujourd’hui devant des élèves de toutes les zones du gouvernorat dans une école préfabriquée qui avait été établie pour résoudre une partie des problèmes de la surpopulation dans les écoles publiques ».

Elle a également souligné la nécessité d’achever le processus de l’éducation, d’achever la vocation de construire les générations.

« Les étudiants sont nos enfants et leur avenir est notre responsabilité », a-t-elle assuré.

L’enseignante Reem espère, à la journée de l’Enseignant, de rentrer chez elle à Ras al-Ain après l’élimination des mercenaires et des occupants, de voir les écoles de la Syrie comme avant.

 

R.Khallouf / L.A.

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