Genève-Sana/ Le ministre des Affaires étrangères et des Expatriés, Fayçal Miqdad, a affirmé que les pays occidentaux continuent à exploiter le Conseil des droits de l’homme, pour accuser les pays de violer les droits de l’homme et pour le prendre comme prétexte pour s’ingérer dans leurs affaires intérieures, soulignant que le véritable objectif des décisions politisées visant la Syrie est de donner une couverture aux pays qui pratiquent l’agression et l’occupation et soutiennent le terrorisme, pour l’utiliser contre l’État syrien.
Dans une allocution qu’il a prononcé aujourd’hui via la vidéoconférence devant la 49e session du Conseil des droits de l’homme des Nations unies (CDH) à Genève, Miqdad a dit : “La Syrie croit en un dialogue constructif qui respecte les pays et les sociétés et leur diversité culturelle et de civilisation et souligne l’importance que le Conseil des droits de l’homme joue le rôle convenu par les États membres aux Nations Unies lors de la création du Conseil, et fondé sur un dialogue constructif dans le traitement des droits de l’homme”.
Il a souligné que les pays occidentaux insistent sur l’utilisation du Conseil pour imposer leur double standard dans le traitement des droits de l’homme, accusant les pays de violer les droits de l’homme et prenant ces accusations comme prétexte pour s’ingérer dans leurs affaires intérieures.
Le ministre des AE a expliqué que la Grande-Bretagne, qui dirige les initiatives sur la Syrie au sein du Conseil des droits de l’homme, a dépensé 4 milliards de dollars dans des campagnes de désinformation visant la Syrie, selon ce qui a été révélé par les médias britanniques, appelant le Conseil à examiner ces pratiques et mettre fin aux mécanismes politisés.
Miqdad a fait noter que la Syrie est confrontée à une guerre terroriste systématique depuis 2011, qui a été exploitée par l’étranger pour porter atteinte à la stabilité, à l’unité et à l’intégrité territoriale de la Syrie et à une occupation étrangère de certaines parties de son territoire, indiquant qu’à l’ombre de l’occupation turque et américaine, les groupes terroristes et la milice séparatiste des “FDS” continuent à commettre de graves crimes et violations des droits de l’homme en servant les intérêts de leurs commanditaires.
Miqdad a fait savoir que ces défis causent et ont encore de graves répercussions sur les droits de l’homme en Syrie, des répercussions qui sont encore exacerbées par l’imposition de mesures coercitives unilatérales par les États-Unis et l’Union européenne et le vol de ressources naturelles et économiques pour priver le peuple syrien de sa richesse nationale, soulignant que le renforcement et l’élargissement de ces mesures, en particulier pendant la pandémie de COVID-19, avaient pris pour cible le citoyen syrien pour son gagne-pain et à la violation de ses droits fondamentaux, notamment son droit à la vie, à la santé, à la nourriture, à l’éducation et au développement, alors que les mesures immorales se sont transformées en terrorisme économique visant à perdurer la crise, à entraver les efforts de reconstruction et à empêcher le retour des personnes déplacées dans leur patrie et leurs foyers.
Par ailleurs, le ministre des AE a affirmé la détermination de la Syrie à éradiquer les résidus du terrorisme et l’occupation étrangère, et à affronter les agendas et les pratiques de la milice séparatiste des “FDS”, qui menace, sous un soutien politique et militaire américain, l’unité de la Syrie, territoire et peuple.
“La Syrie poursuit, en même temps, la réconciliation et le règlement, qui réalisent des progrès remarquables dans diverses zones et ont permis à des milliers de Syriens d’en bénéficier et de reprendre la vie normale, et elle continue aussi à prendre les mesures nécessaires pour faciliter le retour des personnes déplacées dans leur pays, en application des résultats de la Conférence sur le retour des réfugiés et les réunions de suivi tenues à Damas”, a-t-il ajouté.
Il a insisté sur l’engagement de la Syrie en faveur d’un processus politique dirigé par les Syriens, avec la facilitation des Nations Unies et sans ingérence extérieure ni conditions préalables, affirmant que le comité de débat de la Constitution seul qui décide du parcours de son action.
Miqdad a conclu en affirmant la condamnation par la Syrie des violations flagrantes et systématiques des droits de l’homme commises par les forces d’occupation israéliennes en Palestine occupée et dans le Golan syrien occupé, ainsi que de leurs pratiques raciales qui violent les résolutions des Nations Unies, y compris les résolutions du Conseil des droits de l’homme.
D.Hmaiché.