Jaafari : La guerre terroriste, l’occupation et les mesures coercitives ont des effets catastrophiques sur l’état des droits de l’homme en Syrie

Genève-SANA / Le vice-ministre des Affaires étrangères et des Expatriés, Bachar Jaafari, a affirmé que la guerre terroriste visant la Syrie, l’occupation des parties de ses territoires, la poursuite du soutien étranger apporté au terrorisme et les mesures économiques coercitives prenant pour cible le citoyen syrien avaient des effets catastrophiques sur l’état des droits de l’homme en Syrie.

Dans un communiqué qu’il a lu aujourd’hui devant le Conseil des droits de l’homme, Jaafari, président du comité national concerné par l’élaboration du rapport national pour la 3e session du mécanisme de révision périodique globale, a indiqué que la Syrie soumet au Conseil son 3e rapport national à la date définie en dépit des défis dont elle fait l’objet et dans le cadre de son attachement à remplir ses engagements internationaux.

« Après de nombreuses années passées depuis le début de la crise en Syrie, il est nécessaire de rappeler que la Syrie confronte depuis l’an 2011 une guerre terroriste systématique et une occupation étrangère d’une partie de ses territoires avec la poursuite du soutien étranger apporté aux groupes terroristes, lesquels ont des retombées catastrophiques sur l’état des droits de l’homme en Syrie », a-t-il dit, faisant également allusion aux mesures coercitives et unilatérales imposées par des pays occidentaux, dont les Etats-Unis et l’Union européenne.

Jaafari a précisé que le rapport national fait la lumière sur l’action des pouvoirs législatif, judiciaire et exécutif et sur les efforts fait par l’Etat pour la reconstruction, la protection du citoyen syrien au niveau national dans le cadre des capacités disponibles et pour la réalisation des objectifs de l’agenda du développement durable pour l’an 2030.

Jaafari a assuré que dans le cadre de l’action faite pour alléger les répercussions de la crise sur ses citoyens, la Syrie avait coopéré avec les organisations internationales gouvernementales et non-gouvernementales et avait autorisé 44 organisations non-gouvernementales concernées par l’affaire humanitaire à opérer sur ses territoires.

« La violation perpétrée par « Israël », force existence par occupation, contre les références du droit international, le droit international humanitaire, la loi du droit de l’homme et les résolutions de l’ONU relatives au Golan syrien occupé, constitue une violation redoublée qui nécessite de rehausser le niveau de demander des comptes à « Israël » d’une manière compatible avec l’ampleur des crimes israéliens, notamment l’expulsion d’ « Israël » de l’Organisation internationale et son obligation à mettre fin à l’occupation israélienne du Golan syrien occupé », a-t-il conclu.

A.Ch.

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