La délégation de la république arabe syrienne examine avec la délégation russe les points inscrits à l’ordre du jour de la réunion d’Astana

Noursultan-SANA/la délégation de la république arabe syrienne, présidée par le vice-ministre des Affaires étrangères et des expatriés, Ayman Soussane, a tenu une réunion avec la délégation russe dirigée par l’envoyé spécial du président russe pour la Syrie, Alexandre Lavrentiev, dans le cadre de la 17e réunion sous la formule d’Astana qui a commencé aujourd’hui dans la capitale kazakh, Noursultan.

Lors de la rencontre, les deux parties ont évoqué les points inscrits à l’ordre du jour de la réunion, où Soussane a affirmé que les deux occupants, américain et turc, et leurs politiques subversives, y compris les mesures coercitives unilatérales illégales, sont la cause essentielle de la souffrance des Syriens et de la perduration de la crise en Syrie.

Soussane a mis l’accent sur l’importance d’exercer des pressions intensives sur le régime turc, pour l’obliger à appliquer les résultats du processus d’Astana et les ententes avec la partie russe, et de mettre fin à la présence turque illégitime en Syrie.

Concernant les aides humanitaires, Soussane, qui a insisté sur la position de principe de la Syrie rejetant l’acheminement des aides transfrontalières, d’autant plus que les puissances occidentales n’avaient pas respecté leurs engagements en vertu de la résolution 2585, a affirmé que l’État syrien continue d’aider les personnes qui en ont besoin sans discrimination.

Pour sa part, Lavrentiev a réitéré le rejet de la Russie de tout ce qui porte atteinte à la souveraineté et à l’unité du territoire syrien, mettant l’accent sur l’importance de l’action conjointe pour faire face aux politiques de certains Etats occidentaux qui tentent d’exploiter la situation humanitaire, au service de leurs agendas.

Au sujet du processus politique, les deux parties ont exprimé l’identité de leurs points de vue sur le rejet des tentatives d’ingérence externe dans les travaux du Comité du débat de la constitution.

Le 17ème round des pourparlers sur la Syrie selon la formule d’Astana a débuté ce matin dans la capitale du Kazakhstan, Noursultan.

La délégation du gouvernement syrien conduite par le vice-ministre des Affaires étrangères et des expatriés, Ayman Sussan, et les délégations des pays garants (Russie, Iran et Turquie) participent à ces rencontres.

La délégation russe est dirigée par l’envoyé spécial du président de la Fédération de Russie, Alexandre Lavrentiev, et la délégation iranienne est conduite par le ministre adjoint principal aux Affaires politiques spéciales, tandis que la délégation du régime turc est dirigée par le porte-parole du ministère turc des Affaires étrangères, Selçuk Ünal. Des représentants des ministères russes des Affaires étrangères et de la Défense participent également à cette rencontre.

Des délégations du Liban, de la Jordanie et de l’Irak participent en tant qu’observateurs au niveau d’ambassadeurs, ainsi qu’une délégation des Nations unies dirigée par l’envoyé spécial adjoint du Secrétaire général des Nations Unies en Syrie, Khawla Matar, et une autre de la soi-disant « opposition armée ».

La présente réunion se distingue des précédentes réunions par le fait qu’elle ne se terminera pas par une session plénière, comme il est d’usage, avec la participation de toutes les délégations participantes et des médias, mais un communiqué sera publié sur internet à la fin de la réunion, dans le cadre du respect des mesures de précaution et des règles de distance sociale pour limiter la propagation de la pandémie de Coronavirus.

L.S. / R.B. / L.A.

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