Damas-SANA / Des académiciens et des chercheurs ont discuté de la feuille de route proposée pour une économie basée sur la connaissance en Syrie, dans le cadre d’un atelier organisé aujourd’hui à la bibliothèque nationale d’al-Assad à Damas par la Commission suprême pour la recherche scientifique, en coopération avec la Commission économique et sociale des Nations unies pour l’Asie occidentale « ESCWA ».
L’atelier, auquel ont participé des chercheurs et des représentants d’universités, d’institutions scientifiques et de ministères, a compris la présentation d’un rapport sur les concepts liés aux exigences de l’économie de la connaissance et la vision future de ce type d’économie en Syrie, en insistant sur le rôle des parties de recherche scientifique dans la production de connaissances et les moyens de les exploiter dans le soutien de l’économie nationale.
Dans son allocution, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Bassam Ibrahim, a souligné l’importance d’exploiter la connaissance et de la lier aux besoins réels de la société, mettant l’accent sur le rôle de son soutien à l’économie nationale pour faire face aux retombées de la guerre.
Il a indiqué que l’objectif du ministère dans cette étape est de se concentrer sur la recherche scientifique, le développement économique et les services sociaux.
À son tour, le directeur général de la Commission suprême de la recherche scientifique, Majd Jamali, a estimé que la transition vers une économie fondée sur la connaissance est inévitable, soulignant qu’il existe une transformation mondiale claire qui doit être accompagnée d’une stratégie nationale, faisant allusion au rôle des institutions d’enseignement et des universités dans la facilitation des connaissances et le soutien des étudiants dans ce domaine.
Pour sa part, le conseiller régional sur la technologie pour le développement à UN-ESCWA, Nawar Al-Awa, a affirmé que l’ESCWA s’efforce d’aider les parties gouvernementales à élaborer des politiques et des stratégies pour la transition vers une économie fondée sur la connaissance, l’économie numérique et le gouvernement numérique et encourage les institutions gouvernementales à utiliser la technologie pour se transformer en sociétés intelligentes afin d’améliorer la qualité de vie, la création de nouvelles opportunités d’emploi pour les jeunes, la réduction de la corruption et le gaspillage des ressources.
A.Saijary/R.Bittar