New York / La République arabe syrienne a affirmé dans un communiqué devant le Conseil de Sécurité que la crise en Syrie et son aggravation sont dues aux actes terroristes perpétrés par les organisations terroristes armées.
Le conseiller Ali Ahmad Haydar qui a donné lecture du communiqué, a indiqué que la situation humanitaire en Syrie ne pourrait s’améliorer sans une action sérieuse avec la coordination du gouvernement syrien en vue de traiter la raison essentielle de la crise dans certaines régions représentée par les crimes perpétrés par ces organisations terroristes soutenues aux niveaux régional et international.
Le communiqué a précisé que le gouvernement syrien a mobilisé dès le début de la crise en 2001 toutes les potentialités nationales pour assurer les besoins des citoyens sinistrés par les crimes des groupes terroristes armés, affirmant le désir de la Syrie de poursuivre la coopération avec l’ONU pour faciliter l’accès des assistances à toutes les parties en Syrie sans distinction.
Haydar a réclamé dans le communiqué l’annulation des mesures coercitives unilatérales et illégitimes imposées par certains pays à la Syrie et qui avaient des effets négatifs directs sur la situation de vie des citoyens.
Le communiqué a également demandé aux employés des Nations Unies à arrêter les déclarations et l’émission de rapports imprécis et non fiables sur la situation humanitaire en Syrie, ce qui influe directement sur la crédibilité et la précision de l’action humanitaire.
Haydar a indiqué que le gouvernement syrien avait exprimé le vif regret qu’il éprouve de voir certains pays préparer des résolutions ou adopter des positions qui ne sont pas constructives vis-à-vis de la situation humanitaire en Syrie. «La Syrie regrette que ces pays politisent le dossier et ignorent la réalité prévalant sur le terrain, tout en oubliant que la situation humanitaire actuelle est le résultat des attaques menées par les groupes terroristes armés», a dit M. Haydar.
Le communiqué a précisé qu’il est indispensable que des pays comme l’Arabie saoudite, la Turquie et le Qatar cessent de financer les terroristes et arrêtent leur affluence via les frontières avec la Syrie, en harmonie avec les résolutions du Conseil de Sécurité.
Le communiqué a enfin indiqué que la République arabe syrienne compte sur un rôle responsable et efficace des Nations Unies dans le traitement avec la situation humanitaire en Syrie.
R.B.