Damas- SANA /Lors d’une rencontre groupant des ministres avec une délégation de l’ONU présidée par Martin Griffith, Secrétaire général adjoint des Nations Unies aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d’urgence, le ministre de l’Administration locale et de l’Environnement, président du Comité Supérieur de Secours, Hussein Makhlouf, a affirmé que la présence des deux occupations turque et américaine sur les territoires syriens limite la capacité de faciliter le retour des réfugiés syriens, appelant à unifier les efforts pour expulser ces occupations et à lever les mesures coercitives unilatérales imposés à la Syrie.
Makhlouf a souligné l’importance de poursuivre la coopération dans les domaines humanitaire et de secours entre le gouvernement syrien et les organisations de l’ONU, indiquant que le travail du comité insiste sur l’acheminement des aides aux citoyens dans toutes les régions en coordination avec les partenaires des organisations internationales et de l’ONU.
De même, Makhlouf a souligné que l’accent est actuellement mis sur la réhabilitation des infrastructures des écoles, des dispensaires, de l’eau et de l’électricité dans les régions libérées du terrorisme afin d’encourager le retour des citoyens dans leurs régions, indiquant qu’il y a encore des déplacées en raison de la présence des occupations turque et américaine et du terrorisme qu’elles soutiennent dans un certain nombre de régions.
A son tour, le ministre de l’Education, Darem Tabbaa, a souligné que l’enseignement en Syrie n’avait pas été interrompue malgré les difficultés, et qu’il y a un grand besoin de réhabiliter les écoles sabotées du fait du terrorisme. « Cette année, 180 écoles sont en cours de réhabilitation, alors que le besoin réel s’élève à 1364 écoles, faisant référence à la construction d’environ 555 écoles et à la présence de 13115 écoles en service.
Le président des Ressources hydriques, Tamam Raad, a affirmé que plus d’un million de citoyens de Hassaké souffrent de la soif en raison des crimes de l’occupation turque en coupant l’eau de la station d’Allouk, et que le gouvernement déploie des grands efforts pour assurer l’eau potable, appelant à fournir plus d’aides à cet égard.
Le ministre de la Santé, Dr Hassan Ghabbache, a évoqué les dommages qu’avait subis le secteur de la santé à la suite de la guerre et de l’embargo, la destruction des infrastructures des établissements sanitaires et la difficulté d’obtenir des matières premières pour l’industrie pharmaceutique.
Pour sa part, Griffith a souligné que la rencontre a pour objectif de discuter des besoins des différents secteurs tels que la santé, l’éducation, les services et la reconstruction.
A.Saijary/ R.Bittar