Sit-in de protestation à Hassaké en rejet des crimes de l’occupant turc qui interdit le pompage de l’eau potable

Hassaké-SANA/La population de la ville d’Hassaké, avec la participation des activités sociales et religieuses, ont organisé un sit-in de protestation devant le Palais de la Justice, en dénonciation des pratiques de l’occupant turc et de ses mercenaires terroristes, et de la coupure de l’eau potable sur un million de citoyens dans la ville et sa banlieue.

Les participants au sit-in avaient levé des pancartes dénonçant les pratiques inhumaines de l’occupant turc et de ses mercenaires, le silence international sur le crime contre l’humanité commis contre la population d’Al-Hassaké qui souffre de la soif depuis plus de deux mois, et rejetant les pratiques des « FDS » liés à l’occupation américaine qui étouffent les habitants de la ville.

Lors du Sit-in, des discours ont été prononcés confirmant que le crime de la coupure de l’eau sur plus d’un million de citoyens de la ville de Hassaké et sa banlieue-est est un crime de guerre conformément aux conventions internationales qui stipulent de ne pas utiliser l’eau comme arme pour lutter contre les habitant, et une honte pour les organisations des Nations Unies et internationales qui avaient gardé le silence sur ce crime qui dure depuis plus d’un an.

Le chef de la branche de l’ordre des avocats à Hassaké, Abdul Aziz Gweish, a déclaré que la coupure de l’eau sur les habitants de Hassaké est un crime contre l’humanité et un génocide selon la 4ème Convention de Genève sur la protection des civils au temps de guerre, critiquant le silence international et le black-out médiatique occidentale envers le crime, soulignant que le régime turc assume la pleine responsabilité de ce crime.

Quant au mufti de Hassaké, le Dr Abdul Hamid Al-Kandah, il a affirmé que couper l’eau est un crime contre les êtres humains et les religions, et que la terre syrienne triomphera par sa volonté et sa fermeté, appelant la communauté internationale à assumer ses responsabilités juridiques, morales et humanitaires pour arrêter ce crime et remettre en service la station d’Allouk qui est la seule source d’eau pour la population de Hassaké.

Al-Wajih Dahham Sultan a indiqué, dans son discours lu au nom des tribus du gouvernorat que la population du gouvernorat est ferme en dépit de la sa souffrance en raison de la coupures d’eau qui se poursuit depuis près de deux ans par l’occupant turc et ses mercenaires à l’ombre de la négligence et du silence de la communauté internationale devant ce crime.

Le chef du Conseil du gouvernorat d’Hassaké, Ahmed Oweid Al-Saïd, a indiqué que le sit-in de la population du gouvernorat est un message adressé à la communauté internationale pour dénoncer le silence devant ce crime commis par l’occupant turc et ses mercenaires, qui prive plus un million de citoyens de l’eau potable, appelant à agir rapidement pour arrêter ce crime.

R.Khallouf / L.A.

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