New York-SANA/ L’ambassadeur permanent de la Syrie auprès de l’ONU, Bassam Sabbagh, a insisté sur l’importance de rectifier la voie de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques « OIAC » et de revenir à son rôle normal en tant que pilier principal et impartial du système de non-prolifération.
Dans une séance tenue par le CS, Sabbagh a affirmé que la politisation de l’action de l’OIAC l’a éloignée de la caractéristique technique et lui a fait perdre une grande partie de sa crédibilité, pour qu’elle se transforme à un outil aux mains de certains pays.
Sabbagh a exprimé le regret de la Syrie que les discussions du Conseil deviennent une plateforme de certains pays membres occidentaux pour porter des accusations trompeuses à son encontre, ignorant que la Syrie avait volontairement adhéré à la Convention sur l’interdiction des armes chimiques en 2013 et travaillé sérieusement et en toute crédibilité et transparence pour exécuter ses engagements.
Sabbagh a indiqué que ces pays continuent d’ignorer la coopération existante pendant les dernières années entre la Syrie et l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques, et les consultations étroites avec le secrétariat technique, qui ont réalisé un progrès important qui démontrent clairement le respect par la Syrie de ses attachements en vertu de la Convention.
Sabbagh a fait savoir que les groupes terroristes poursuivent leurs attaques contre des civils sûrs et les forces de l’armée arabe syrienne dans les banlieues de Homs, Hama, Lattaquié et Idleb de temps en temps, en utilisant les roquettes, l’artillerie et les drones, ce qui rend la situation de sécurité dans ces zones relativement instables.
Sabbagh a souligné que les faits se révèlent jour après l’autre sur ce qui a été mentionné au rapport de l’OIAC sur l’incident présumé à Douma et qui démontrent clairement la déformation et la falsification des faits par les grands responsables de l’organisation, et ce, pour trouver un prétexte pour l’agression tripartite commise par les Etats-Unis, la France et la Grande Bretagne contre les territoires syriens.
R.F.