Genève-SANA/ Le ministre des Affaires étrangères et des Expatriés, Fayçal Miqdad, a appelé le Conseil des droits de l’homme à mettre en priorité les violations graves et systématiques résultant des mesures coercitives unilatérales américaines et européennes contre le peuple syrien.
Dans une visioconférence devant la 46e session du Conseil des droits de l’homme à Genève, Miqdad a indiqué que ceux qui prétendent que ces mesures coercitives n’affectent pas les citoyens ordinaires mentent vu qu’elles n’affectent que ces citoyens dans leurs besoins fondamentaux, réaffirmant la disposition de la Syrie à continuer sa lutte contre le terrorisme et à exercer son droit légal de mettre fin à toute présence illégale sur son territoire.
Miqdad a exprimé son regret devant la poursuite par les pays occidentaux d’utiliser la tribune du Conseil pour imposer la politique de double mesure et de la sélectivité dans le traitement des droits de l’homme, accusant les Etats qui sont incompatibles avec leur politique de violer les droits de l’homme et de prendre ceci comme prétexte pour s’ingérer dans leurs affaires.
Miqdad a précisé que les initiatives dirigées contre la Syrie par certains pays au sein de ce conseil au cours des dix dernières années représentent l’exemple le plus clair de la manière d’exploiter les décisions de chaque pays pour mettre en place des mécanismes politisés et organiser des séances éclipsées par diverses formes de désinformation, d’incitation et de politique de double critère, ce qui ne fait que répandre le terrorisme.
Miqdad a indiqué que la crise en République arabe syrienne, qui a entraîné des souffrances sécuritaires, économiques, éducatives, humanitaires et alimentaires, se poursuit encore à la lumière de la poursuite incessante par certains pays d’exploiter les souffrances des Syriens en promouvoir des informations trompeuses, publier des rapports et des décisions et tenir des séances visant à exercer une pression politique sur le gouvernement syrien et à refuser de reconnaître que le terrorisme créé et utilisé par ces pays est la cause profonde de ces souffrances.
Le ministre des Affaires étrangères et des Expatriés a souligné que la Syrie est déterminée à continuer de lutter contre le terrorisme et à exercer son droit légal de mettre fin à toute présence illégale sur son territoire.
Miqdad a ajouté qu’après avoir libéré la plupart des territoires syriens du terrorisme, les établissements de l’Etat s’emploient à reconstruire ce que le terrorisme avait détruit et à créer un environnement propice au retour de tous les Syriens volontairement à leurs villes, villages et villes. « La conférence sur les réfugiés qui s’était tenue à la fin de l’année dernière intervient dans le cadre des efforts de l’Etat syrien pour créer le terrain propice au retour des réfugiés syriens et pour coopérer avec les pays et les institutions voulant soutenir nos efforts dans ce domaine », a-t-il fait savoir.
Et Miqdad de poursuivre: « Contrairement aux appels lancés par le Secrétaire général des Nations unies et le Haut-Commissaire aux droits de l’homme de lever les mesures coercitives unilatérales pour permettre aux pays ciblés de faire face aux risques sanitaires de la pandémie de Coronavirus et de surmonter ses effets négatifs aux niveaux économique et social, les Etats-Unis et l’Union européenne ont eu recours à l’imposition de nouvelles mesures coercitives unilatérales à l’encontre du peuple syrien.
Miqdad a réaffirmé l’appui de la Syrie au peuple palestinien et au droit de réfugiés au retour conformément aux résolutions de l’ONU y relatives et exprimé son appui à la libération de ce qui reste des territoires libanais occupés.
Miqdad a enfin affirmé que la coopération internationale basée sur le respect de la Charte de l’ONU est la pierre de base pour protéger et renforcer les droits de l’homme et que la Syrie est disposée à poursuivre l’action commune dans le cadre du Conseil d’une façon qui renforce son rôle en tant que mécanisme international pour le renforcement du respect mondial des droits de l’homme.
R.Bittar