Qamichli – SANA / Après son déplacement de la ville de Raqqa après l’entrée du réseau terroriste « Daech » dans la ville, le jeune homme, Harutyun Madarjian, 23 ans, a réussi à ouvrir un institut de musique dans la ville de Qamichli pour être son arme face au terrorisme qui a détruit sa ville et qui en a déplacé ses habitants.
Le jeune homme, Harout, comme les habitants de la ville de Qamichli le nomment, est arrivé à Qamichli après un voyage plein de panique à cause de terrorisme à Raqqa.
Il a arrêté ses études à la Faculté de Commerce et d’Economie en vue de poursuivre son chemin dans la musique et dans son apprentissage aux autres par le biais d’un institut qu’il a ouvert en espérant que le son de la musique serait plus fort que le son de la destruction apportée par le terrorisme international aux territoires syriens.
Dans une déclaration qu’il a donnée à SANA dans son institut de musique, plein d’instruments musicaux et de certificats, Harout a abordé les difficultés dont il a avait fait l’objet durant la période du contrôle du réseau terroriste « Daech » de la ville, indiquant qu’il avait témoigné les crimes perpétrés par ce réseau terroriste contre les habitants, avant de se déplacer forcement et de cacher pour un mois dans le village de Rafiaa dans la banlieue de Raqqa avant d’arriver à Qamichli à l’aide d’amis et de tribus après être resté neuf mois dans une ville qui meurt.
Harout a ajouté qu’il avait ouvert son institut dans le but de parachever la voie de la musique et de sa diffusion en l’apprenant aux habitants.
Il a fait noter que des amis l’avaient aidé à réussir pour qu’il devienne une vedette en musique en jouant sur l’instrument de violon et des instruments de percussion.
Sandy Moussa a dit que c’est Harout qui lui avait appris de jouer sur l’instrument de Harpe, soulignant que ce jeune homme avait réussi après une longue souffrance et de panique à cause du terrorisme.
A.Saijary / A.Ch.