New York-SANA / Le vice-ministre des AE et des Expatriés, ambassadeur permanent de la Syrie auprès de l’ONU, Bachar Jaafari, a réaffirmé que les réseaux terroristes, notamment « Daech » et le « Front Nosra », poursuivent l’exploitation de la couverture occidentale de leurs crimes en vue de continuer à abattre les Syriens, ce qui nécessite la consolidation de la coopération internationale sérieuse sous l’égide de l’ONU pour lutter contre le terrorisme, éradiquer ce phénomène et soutenir les efforts de l’Etat syrien à cet égard.
Lors d’une séance tenue aujourd’hui par le Conseil de sécurité via la vidéoconférence pour débattre la situation en Syrie, Jaafari a dit : « L’hypocrisie de certains pays s’est élevée à un niveau abominable, vu que l’administration américaine prétend l’éradication du réseau terroriste « Daech » alors qu’elle l’utilise en vue de viser la Syrie », abordant les attaques terroristes menées récemment par les réseaux terroristes contre un autobus à Kabajeb sur la route de Palmyre-Deir Ezzor, contre les camions-citernes qui transportent les carburants et contre les voitures civiles sur la route d’Atheriyah-Salamiyah et qui avaient fait des dizaines de martyrs parmi les civils et les militaires.
« Ces attaques terroristes ont été menées par les terroristes de « Daech » qui étaient venus de la zone contrôlée par les forces d’occupation américaines à Tanf, où se trouve le camp de Rukban. Ces terroristes sont les mêmes qui avaient auparavant déclenché des attaques sanglantes contre les civils dans le gouvernorat de Soueidaa et qui avaient visé les forces de l’armée arabe syrienne et ses alliés, ainsi que les gazoducs et les lignes d’électricité », a-t-il fait noter.
Jaafari a indiqué que le réseau terroriste du « Front Nosra », poursuit, en soutien apporté par le régime turc, le contrôle de grandes superficies du gouvernorat d’Idleb et de sa périphérie et la séquestration de civils comme « boucliers humains ».
Jaafari a souligné que les Etats-Unis et l’Union européenne continuent à imposer davantage de mesures coercitives à la Syrie et à d’autres pays en ignorant les appels lancés par l’ONU afin d’y mettre fin, assurant que les mesures économiques coercitives imposées à la Syrie entravent l’achat de médicaments et de besoins humanitaires et la fourniture de paniers alimentaires aux personnes qui en ont besoin.
Il a en outre fait allusion à la tenue dans quelques jours du 5e round des réunions du comité chargé de débattre la constitution, « qui constitue une affaire syrienne nationale », a-t-il martelé.
A.Ch.