New York-SANA/ La Syrie a affirmé que la coopération internationale pour faire face à la pandémie de coronavirus implique que certains gouvernements des Etats membres de l’ONU réexaminent leurs politiques fondées sur l’agression et l’imposition de mesures coercitives unilatérales, l’embargo et la punition collective contre les peuples, et exige de mettre en œuvre et de respecter les principes du droit international et les dispositions de la Charte des Nations unies.
Dans son allocution qu’il a prononcée devant la 31ème session extraordinaire de l’Assemblée générale consacrée à l’examen de la réponse à la pandémie de Coronavirus, le ministre conseiller et membre de la délégation permanente de la Syrie auprès des Nations unies, Qusay Dahhak, a affirmé que cette pandémie a confirmé l’importance de l’interconnexion et de l’unité entre les peuples et les pays pour faire face à un défi qui ne fait pas la différence entre un petit ou un grand pays, développé ou sous-développé, « ce qui démontre une fois de plus l’urgence de reconsidérer et de renforcer les mécanismes d’action collective et d’activer les canaux de solidarité et de coopération internationale face aux crises humanitaires », a-t-il fait savoir.
Il a regretté la politisation de la question de la coopération internationale pour affronter Covid-19 et les tentatives de contrecarrer cette coopération par ceux qui cherchent à répandre des accusations et à utiliser cette pandémie comme un outil pour régler leurs comptes avec certains pays.
« La Syrie a souffert pendant des années et continue de souffrir de la politisation par de nombreux gouvernements hostiles de nombreuses questions, y compris celles d’aspect humanitaire, de secours et de développement », a précisé Dahhak, soulignant que cette politisation a été utilisée comme une arme et un outil pour mettre en œuvre les agendas et les plans dirigés contre la Syrie et toute la région.
Selon Dahhak, certains gouvernements occidentaux ont délibérément tenté de se soustraire au crime d’attaquer les Syriens à travers des mesures coercitives à l’égard de leur nourriture, leurs médicaments et leurs produits de première nécessité, y compris le lait pour les enfants, le matériel chirurgical et les équipements médicaux.
Dahhak a enfin affirmé que l’Etat syrien œuvre pour garantir le retour sûr et digne des déplacés syriens à leurs zones et déploie de grands efforts avec les pays amis et les associés dans l’action humanitaire pour le rétablissement de la sécurité et de la stabilité et pour assurer le retour des déplacés et la reconstruction du pays.
Raghda Bittar