New York-SANA/L’Assemblée générale des Nations unies a voté à une majorité de 142 voix en faveur d’une résolution exigeant le retrait de l’entité d’occupation israélienne de tout le Golan syrien occupé jusqu’à la ligne du 4 juin 1967, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité y relatives.
C’était lors de l’adoption par l’Assemblée générale de la résolution intitulée « Le Golan syrien occupé », qui a été soumise et votée par les Etats membres avec une majorité de «142 » voix pour, «19 » abstentions et le rejet de l’entité d’occupation israélienne et des Etats-Unis.
La résolution a réaffirmé le principe fondamental selon lequel les territoires d’autrui ne peuvent être acquis par la force, conformément au droit international, à la Charte des Nations unies et à la quatrième Convention de Genève de 1949 relative à la protection des civils dans le temps de guerre au Golan syrien occupé.
Le représentant permanent de la Syrie auprès des Nations unies, Bachar Jaafari, a affirmé dans son allocution que le vote par les Etats membres en faveur des projets de résolution relatifs à chacun des articles 52 et 53, y compris la résolution intitulée «Le Golan syrien », avait envoyé deux messages sans équivoque à «Israël », à savoir qu’il doit mettre fin à son occupation des territoires arabes occupés au Golan syrien et en Palestine et cesser ses violations de la Convention de Genève, en particulier en ce qui concerne les activités de colonisation, le vol des ressources naturelles, la confiscation des territoires et l’expulsion de la population du Golan de ses territoires.
Jaafari a ajouté que la Communauté internationale adresse un autre message important à quiconque tente de conférer une légitimité unilatérale à l’occupation israélienne des territoires palestiniens et du Golan syrien occupé.
Il a également réitéré la condamnation de la Syrie avec les termes les plus sévères de la décision du président des Etats-Unis, Donald Trump, sur le Golan syrien occupé, la qualifiant d’illégale et immorale et qu’elle représente une violation flagrante du droit international, de la Charte des Nations unies et des résolutions de l’ONU y relatives, dont à la tête celle N° 497 de l’année 1981.
« Le gouvernement syrien considère que le document que le président Trump a signé le 25 mars 2019 et l’a remis au premier ministre de l’entité d’occupation israélienne, Benjamin Netanyahu, est simplement un acte unilatéral émis par un parti qui n’en a pas l’habilité politique, juridique ou morale pour décider du destin des peuples du monde ou pour agir avec des territoires qui font une partie intégrante des territoires de la République arabe syrienne », a affirmé Jaafari.
Il a souligné que toute mesure unilatérale contre le Golan occupé est nulle et non avenue et sans effet juridique.
Il a conclu son allocution en précisant que les Etats-Unis n’étaient pas satisfaits de soutenir militairement et politiquement Israël dans ses guerres et agressions dans la région et de le protéger de toute responsabilité pour ses crimes au Conseil de sécurité pendant des décennies, mais ils ont ignoré toutes les normes en vigueur dans les relations civilisées entre les pays, par exemple en déclarant Jérusalem capitale d’ «Israël» et en défendant son droit d’établir des colonies sur les territoires qu’il occupe, sous prétexte que cela ne se contredit pas avec le droit international.
Raghda Bittar