New York-SANA/Le représentant permanent de la Syrie auprès des Nations unies, Bachar Jaafari, a affirmé que le plus grand défi qu’affronte la Syrie pour réaliser les objectifs du développement durable réside dans la guerre terroriste qui lui a été imposée depuis neuf ans et la guerre terroriste économique représentée par les mesures coercitives unilatérales, à ajouter les actes agressifs et l’occupation.
Dans un communiqué qu’il a lu devant la Deuxième Commission de l’Assemblée générale des Nations unies dans le cadre de l’article sur le développement durable, Jaafari a indiqué que la Syrie croit en toute confiance en l’importance de l’agenda des Nations unies pour 2030.
Il a précisé que malgré les efforts considérables déployés pour atteindre les objectifs du développement durable, le gouvernement syrien fait face à de grands défis pour assurer un climat approprié pour réaliser le développement et soutenir ses composantes et ses résultats. « Le premier défi se représente par la guerre terroriste imposée à la Syrie depuis plus de neuf ans, le second est la guerre terroriste économique imposée par certains gouvernements et représentée par les mesures coercitives unilatérales, et le troisième défi est les actes agressifs, l’occupation et les pratiques visant à piller les capacités de l’Etat syrien et les biens des Syriens, y compris le pétrole et le gaz, les antiquités, les usines, les machines et les récoltes agricoles », a-t-il fait savoir.
Jaafari a souligné que la réalisation de l’agenda des Nations unies pour l’année 2030 nécessite le respect des principes du droit international et des dispositions de la Charte, l’engagement des Etats membres et le soutien des efforts des pays endommagés par les pratiques d’occupation, les crimes terroristes et les mesures coercitives illégales.
Jaafari a précisé que les circonstances accompagnant la pandémie de Coronavirus nécessite une action urgente pour mettre fin aux mesures coercitives unilatérales imposées par les gouvernements de certains pays à nombre de pays membres, dont la Syrie.
Il a ajouté que le gouvernement syrien appelle à soutenir les besoins du développement loin de la politisation, du double critère et des tentatives de certains gouvernements de s’ingérer dans les affaires intérieures des pays.
Jaafari a appelé tous les pays membres à ouvrer collectivement pour mettre en œuvre l’agenda 2030 et les objectifs du développement durable, loin de l’unilatéralisme et de la politisation. « Notre monde d’aujourd’hui a besoin urgent de la solidarité, de la coopération, et du retour aux espoirs émis par les fondateurs à l’égard de cette organisation internationale », a-t-il conclu.
Raghda Bittar