New York-SANA / L’ambassadeur permanent de la Syrie à l’ONU, Bachar Jaafari, a réaffirmé que le Golan syrien occupé fait partie intégrale des territoires syriens et que la Syrie accorde la priorité à la reprise du Golan jusqu’à la ligne de 4 juin 1967 par tous les moyens garantis par le droit international.
Lors d’une séance tenue aujourd’hui par le Conseil de sécurité pour débattre la situation au Moyen-Orient, Jaafari a précisé que l’occupant israélien poursuit l’occupation des territoires arabes, dont le Golan syrien, depuis 53 ans en méprisant les dispositions de la Charte de l’ONU, le droit international et des centaines de résolutions adoptées par l’ONU.
« Le soutien américain à l’ombre de l’Administration actuelle à l’occupant israélien et à ses plans colonialistes et expansionnistes a atteint un niveau inédit représenté dans l’annonce par l’Administration américaine d’al-Qods occupé comme capitale de l’occupant israélien et ensuite son annonce sur le Golan syrien occupé», indiquant que la Syrie, aux côtés de la majorité écrasante des pays membres, réitère la condamnation de ces mesures et les considèrent comme comportement unilatéral perpétré par une partie qui ne possède pas l’habilité politique, juridique et morale pour décider de sort des pays du monde et pour exploiter des territoires qui font partie intégrale des territoires de la République arabe syrienne et de la Palestine occupée.
Jaafari a fait noter que l’occupant israélien avait mené hier des attaques aux missiles télécommandés contre les territoires syriens pour rehausser le moral de ce qui est resté des réseaux terroristes vassaux, dans une transgression de l’accord de désengagement de l’an 1974, du droit international, de la Charte de l’ONU et des résolutions du Conseil de sécurité y relatives.
« Les attaques israéliennes sont irréalisables sans l’échec du Conseil de sécurité d’imposer l’exécution de ses résolutions relatives au conflit arabo-israélien durant de longues années et sans le soutien illimité apporté par certains pays membres permanents du Conseil à l’occupant », a-t-il dit.
Et Jaafari de conclure : «La stabilité au Moyen-Orient et la crédibilité de l’ONU impliquent l’adoption des mesures garantissant l’exécution des résolutions internationales relatives à la cessation de l’occupation israélienne des territoires arabes occupés, dont le Golan syrien, et au retrait de ces territoires jusqu’à la ligne de 4 juin 1967 conformément aux résolutions onusiennes y relatives».
A.Ch.