New York-SANA / L’ambassadeur permanent de la Syrie à l’ONU, Bachar Jaafari, a réaffirmé la nécessité que les pays qui s’étaient engagés au respect du droit international et à la préservation de la paix et de la sécurité internationales mettent fin à la politisation de la question humanitaire en Syrie, soutiennent ses efforts dans les domaines humanitaire et de développement et rejettent les conditions politiques et les diktats imposés par certains pays afin d’entraver les efforts fait pour la reconstruction, le rétablissement et le retour des personnes déplacées.
Lors d’une séance tenue aujourd’hui par le Conseil de sécurité via la vidéoconférence sur la situation humanitaire en Syrie, Jaafari a précisé que certains pays membres du Conseil avaient adopté la politique de l’hostilité à la Syrie pour qu’ils deviennent incapables de jouer n’importe quel rôle positif vis-à-vis de la situation en Syrie et dans la région.
« Le Conseil de sécurité doit faire face aux raisons principales de la crise, notamment la cessation de l’occupation américano-turque et des crimes que les deux occupants, américain et turc, y perpètrent, tels que les actes de destruction des infrastructures, de pillage des richesses de la Syrie et de la mise de feu dans ses récoltes agricoles et doit également soutenir les efforts de l’Etat syrien et de ses alliés dans la lutte contre le terrorisme et lever immédiatement les mesures coercitives et unilatérales », a-t-il dit.
Jaafari a fait savoir que les délégations de soi-disant « Porte-plumes » au sein du Conseil de sécurité élaborent un projets de résolution visant à prolonger la mise en vigueur de la résolution N°2165 relatives à l’action humanitaire transfrontalière, réitérant la position de la Syrie rejetant de telles résolutions qui s’écartent des objectifs humanitaires éventuels.
A.Ch.