Bruxelles-SANA / Le haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, a appelé à la levée des mesures coercitives qui entravent l’acheminement de l’aide humanitaire en Syrie, en Iran, au Venezuela et en RPDC au milieu de la propagation de la pandémie de coronavirus dans le monde.
« Dans le cas des Nations unies et de l’Union européenne c’est bien clair, les sanctions ne posent pas de problème du point de vue de la facilitation de l’aide humanitaire. Mais nous demandons que cela soit fait par d’autres pays qui avaient établi des sanctions, et qu’il y ait des exemptions humanitaires pour fournir du matériel médical et des équipements aux pays qui subissent les sanctions comme la Syrie, l’Iran, la Corée du nord et le Venezuela », a déclaré Borrell dans une conférence de presse tenue hier à Bruxelles.
Il a ajouté qu’il y a des acteurs qui s’abstiennent de participer au flux de l’aide humanitaire parce qu’ils ont peur de tomber sous le coup des sanctions et je pense qu’il est plus que jamais clair dans ces circonstances qu’il n’y aura pas de sanctions contre ceux qui participent à l’échange de biens et de services ayant trait à l’aide humanitaire nécessaire.
R.Bittar