Damas /Les relations syro-arméniennes sont fondées sur une amitié profonde, historique, solide et enracinée à travers de longues décennies entre les deux peuples et renforcées par une coopération basée sur des intérêts communs, que les deux pays cherchaient à la développer depuis l’indépendance de l’Arménie en 1991, la signature de l’accord diplomatique et l’établissement de relations diplomatiques officielles entre les deux pays.
Depuis environ 99 années, les Arméniens fuyant les persécutions, les harcèlements et les massacres des Ottomans, ont trouvé refuge en Syrie, qui, les a accueillis comme ses fils pour constituer une composante constructive de la société et être une partie intégrante du tissu syrien avec sa diversité civilisationnelle et culturelle.
Les fils de l’Arménie en Syrie ont pris part aux développements de la vie politique économique, sociale et culturelle et formé un trait d’union entre la Syrie et l’Arménie.
D’autres relations ont été établies par la suite: ouverture de l’Ambassade d’Arménie à Damas immédiatement après l’indépendance et le Consulat Général à Alep en 1993 et un autre à Deir ez-Zor en 2010, et ceci est pour marquer une volonté claire de développer ces relations privilégiées entre les deux pays.
La communication culturelle et civilisationnelle entre les deux pays n’a pas été interrompue, elle continue à s’enraciner davantage, à s’approfondir jour après jour et à se renforcer par plusieurs voies telles que : l’organisation des journées culturelles syriennes, des spectacles syriens et arméniens dans les deux pays, la présence d’un grand nombre d’Associations arméniennes en Syrie, la coopération bilatérale dans les questions liées à l’archéologie et la restauration des manuscrits et les bibliothèques nationales, ainsi que le souci de l’Université de Damas d’enseigner la langue arménienne à l’Institut supérieur pour l’apprentissage des langues.
L’Arménie, dans ses prises de position, a exprimé son appui à la Syrie dans sa lutte contre le terrorisme et l’idéologie extrémiste takfiriste qui vise le peuple syrien et son tissu social, ces positions rejettent le soutien apporté par le gouvernement de l’AKP aux terroristes extrémistes et notamment celui qui visait la région de Kassab dans la banlieue de Lattaquié.
M.Ch.