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Damas-SANA/La Syrie a réitéré son refus catégorique des politiques et des complots véhiculés par le président du régime turc pour créer « une zone sûre » au nord-est de la Syrie et y déporter les réfugiés.
Une source responsable du ministère des Affaires étrangères et des Expatriés a déclaré à Sana, en réponse aux déclarations du président du régime turc, Recep Tayyip Erdogan, devant le forum mondial sur les réfugiés à Genève : « Encore une fois, Erdogan essaie d’utiliser les tribunes internationales pour véhiculer ses plans suspects sur la soi-disant “zone sûre” et la question du retour des réfugiés comme excuse pour exclure et déporter un million de Syriens aux zones qu’il occupe au nord-est de la Syrie dans le cadre d’un processus d’expulsion forcée et de déportation massive des habitants de ces zones et de les remplacer par d’autres ».
Et la source d’ajouter : « Malgré le faux masque d’humanité qu’Erdogan tente d’utiliser pour solliciter un soutien international de ses propositions illégales et ses programmes malveillants sur le territoire syrien, sa demande de voler les ressources pétrolières syriennes et de les utiliser pour financer ses plans déviants a dévoilé ses véritables intentions et actions fondées sur l’occupation, l’agression et la violation du droit international ».
La source a souligné que la politique de « porte ouverte » à laquelle Erdogan a fait référence dans son discours au Forum international sur les réfugiés n’était en fait qu’une politique de porte tournante qu’Erdogan avait utilisée pour introduire des milliers de terroristes étrangers en Syrie, les armer et les financer, et pour pousser les Syriens en échange à un déplacement forcé à travers la frontière pour échapper aux crimes terroristes soutenus par le régime turc, et ce, en prélude à l’exploitation ultérieurement de la question des réfugiés comme chantage pour négocier les gains politiques et financiers qu’il cherche à obtenir de ses partenaires conspirateurs contre la Syrie.
La source a déclaré que la République arabe syrienne réitère son rejet catégorique des politiques et des plans propagés par Erdogan pour créer une zone sûre au nord-est de la Syrie et la déportation des réfugiés vers cette région.
La source a exprimé son mécontentement à l’égard de certaines parties organisatrices du Forum mondial sur les réfugiés pour choisir Erdogan comme l’une des parties qui tiennent le forum qui constitue une plate-forme de propagande turque et de la commercialisation avec les souffrances humaines des Syriens déplacés et qui fait fi des règles du droit international.
La source a ajouté que la Syrie appelle les Nations unies et le Haut-Commissariat aux réfugiés à prendre une position claire sur ces plans et politiques turcs qui constituent de graves violations des principes et des objectifs de la Charte des Nations unies et des obligations légales de la Turquie en tant que partie dans les accords internationaux, y compris la Convention de 1951 relative aux réfugiés.
La source a conclu en affirmant que la Syrie n’épargnera aucun effort pour défendre son peuple, sa souveraineté et son intégrité territoriale face aux attaques, aux ambitions et aux crimes du régime turc contre le peuple syrien.
R.Bittar
