Damas -SANA / Le vice-président du Conseil des Ministres, ministre des AE et des Expatriés, Walid Mouallem, a affirmé que le comité constitutionnel est sous une direction syrienne et appartient à la Syrie qui refuse tout diktat, pression ou intervention dans ses affaires.
Dans une interview qu’il a accordée aujourd’hui à la chaîne de TV syrienne, Mouallem a indiqué que le comité constitutionnel est l’un des résultats de la conférence du dialogue national syrien à Sotchi, faisant allusion aux pressions extérieures qui ont été exercée sur l’émissaire spécial de l’ONU pour la Syrie afin d’entraver sa formation.
«Nous avons parvenu, avec l’émissaire, à un accord sur les noms des membres du comité élargi et minimisé et les procédures réglementant le dialogue inter-syrien sur la révision de la Constitution », a dit Mouallem qui a fait savoir que le comité regroupe 150 membres, dont 50 soutenus par le gouvernement syrien, 50 de l’autre partie et 50 autres qui appartiennent à la société civile.
Il a précisé qu’un mini-comité sera formé ensuite regroupant 45 membres, dont 15 soutenus par le gouvernement syrien, 15 de l’autre partie et 15 autre de la société civile, estimant que ce comité entamera ses travaux le 30 du mois prochain à Genève.
Mouallem a indiqué que le comité représente tous les gouvernorats et les différents catégories de la société et inclus des membres féminins, ajoutant que le rôle d l’ONU à l’action du comité sera limité à celui de facilitateur de l’action des différentes parties sans s’ingérer dans les discussions.
Il a appelé toutes les parties à respecter les procédures, faisant noter que les directives du président Bachar al-Assad, les aspirations du peuple syrien et le sang des martyrs avaient été pris en considération dans ces procédures.
Il a insisté sur le refus de la Syrie de toute immixtion étrangère dans l’action du comité et de tout diktat, affirmant que le calendrier du comité sera ouvert jusqu’à la fin de ses travaux.
«Tout progrès dans l’examen de la Constitution dépend de l’autre partie», a assuré Mouallem qui a affirmé que tout propos sur des constitutions déjà préparées est un sujet rejeté.
«La Syrie ne permettra à quiconque d’intervenir dans la formulation de la Constitution qui concerne l’avenir de nos générations »,, a martelé Mouallem.
Il a réitéré la détermination de la Syrie à libérer chaque pouce de sa terre de la présence étrangère illégitime et du terrorisme, faisant savoir que la lutte contre le terrorisme est garantie par le droit international et la charte de l’ONU.
«La Syrie œuvre sur trois trajets: politique, militaire et des réconciliations, et elle dépend sur ses propres potentiels pour reconstruire ce qui a été détruit par les terroristes», a-t-il conclu.
L.A.