Damas-SANA/L’Assemblée du Peuple a approuvé aujourd’hui, lors d’une session présidée par Hammouda Sabbagh, président de l’Assemblée, un projet de loi portant ratification de l’accord conclu entre la Société générale du Port de Tartous et l’entreprise russe à responsabilité limitée /S.T.G. Engineeing/ pour la gestion et l’investissement du port de Tartous.
Des membres de l’Assemblée du Peuple ont trouvé que la présente loi de deux articles sert l’économie syrienne et verse dans l’intérêt national syrien et qu’elle constitue une étape importante pour la prochaine phase de reconstruction, car elle répond au besoin effectif de développer les services du port de Tartous pour qu’il puisse entrer en concurrence avec les autres ports.
Le chef de la commission des services, Safwan al-Qarbi, a indiqué que le contrat permet à des grands navires de mouiller dans le port pendant une période de 6 ans avec des bénéfices garantis pour l’Etat syrien selon les revenus.
Le ministre des Transports, Ali Hammoud, a précisé que le contrat d’investissement conclu avec l’entreprise russe est le meilleur pour bénéficier de la position stratégique du port et réaliser une recette lucrative, pour qu’il soit un portail d’investissement économique et commercial pour la Syrie, surtout à la lumière de la concurrence avec les ports des Etats voisins, et ce, dans une période de 49 ans.
Hammoud a souligné les privilèges prévus dans le contrat, dont la réalisation de grands profits d’un taux de /25%/ des recettes, sans prendre en considération les dépenses, précisant que ledit taux s’accroît avec l’augmentation de la production pour attendre /35%/.
«Une somme de 50 millions de dollars sera consacrée au développement du port et à la construction d’un autre nouveau d’une capacité de production de 40 millions de tonnes au lieu de 12 millions de tonnes et de 2,5 millions de conteneurs au lieu de 400 000 actuellement, avec une profondeur maximale de 18 mètres.
Le ministre Hammoud a affirmé que tous les travailleurs dans le port seront maintenus et qu’il est interdit le recrutement de plus de 15% de la main d’œuvre étrangère.
Il a ajouté que le contrat transfère la gestion du port à la société russe et non pas sa propriété, faisant savoir que la société russe n’est pas autorisée à céder l’investissement du port à un tiers, sauf avec l’accord du ministère du Transport en Syrie, ou à fournir des services supplémentaire sans obtenir le préavis de la partie syrienne.
R.Bittar