Damas-SANA/ La situation détériorée dans le camp de Rukban, qui accueillie des dizaines de milliers de Syriens déplacés, se résume par le manque de besoins de première nécessité et par l’absence de conditions de vie humanitaire.
Les Etats-Unis et leurs forces d’occupation qui se déploient dans la zone de Tanf à proximité du camp, ainsi que leurs mercenaires des terroristes qui séquestrent les civils, se satisfont de la souffrance des enfants et des femmes qui meurent de faim et de soif.
Le gouvernement syrien représenté par la commission ministérielle pour le retour des Syriens déplacés en Syrie a réclamé dans un communiqué conjoint avec la commission russe, à l’ONU et à la partie américaine de mettre fin à la séquestration des milliers de Syriens déplacés dans le camp de Rukban et de fermer ce dossier, en leur permettant d’en sortir pour qu’ils regagnent leurs zones libérées du terrorisme par l’armée arabe syrienne.
1776 jours après leur séquestration, la situation catastrophique des personnes déplacées dans le camp s’aggrave à l’ombre de la pénurie d’eaux potables et de l’horreur des réseaux terroristes qui extorquent les habitants.
Les deux commissions, syrienne et russe, ont affirmé dans plusieurs communiqués que les satellites démontrent clairement le manque d’eaux potables dans le camp, indiquant que des réservoirs de 210 m3 uniquement, remplis des territoires jordaniens d’eaux potables, sont réparties sur les habitants, 5 litres pour chaque personne.
Les deux commissions ont mis en garde contre la dégradation de la situation des Syriens dans la camp à l’ombre du manque de médicaments et de la propagation des maladies du fait de la pénurie d’eaux potables utilisées par les terroristes, que Washington soutient, pour extorquer les habitants.
En outre, les images satellite démontrent l’existence d’un cimetière dans le sud du camp, ainsi que 3 autres cimetières à proximité du camp contenant les dépouilles de 700 personnes.
Ce qui aggrave la situation catastrophique dans le camp, c’est que Washington rejette d’octroyer des garanties pour sécuriser l’accès des convois humanitaires dans la zone de Tanf.
A signaler que des milliers de Syriens déplacés du fait du terrorisme souffrent d’une situation catastrophique dans le camp à l’ombre de leur séquestration par les forces d’occupation américaines et leurs milices terroristes qui se déploient dans la zone de Tanf d’une manière illégale et interdisent aux personnes déplacées de quitter le camp via les corridors humanitaires ouverts par les deux parties, syrienne et russe, le 19 février dernier dans les deux zones de Juleib et Jabal Ghurab aux environs de la zone.
R.F. / A.Chatta