Genève -SANA / L’ambassadeur permanent de la Syrie auprès du bureau de l’ONU et des organisations internationales à Genève, Hussam Eddine Ala, a affirmé que l’examen, au sein du Conseil des droits de l’homme, de l’état des droits de l’Homme en Syrie est une exploitation des mécanismes de ce Conseil pour propager des agendas géopolitiques qui n’ont rien à voir avec les questions des droits de l’homme ni avec les principes de de la justice et de l’humanité.
Lors des travaux de la 40e session du Conseil des droits de l’Homme- l’article 4 sur l’état des droits de l’Homme en Syrie, l’ambassadeur Ala a indiqué que le dernier rapport de la commission des droits de l’Homme sur l’état des droits de l’Homme en Syrie est plein d’erreurs, ce qui confirme la poursuite de la campagne de déformation de l’image du gouvernement syrien.
«La Syrie refuse la poursuite de sa prise pour cible au sein du conseil d’une façon inacceptable et sans préalable. Elle dénonce aussi l’absence de tout souci, dans les rapports de la commission, de la primauté de loi sur la scène internationale», a dit Ala.
Il s’en est pris à la commission qui se dérobe à enquêter les crimes et les massacres commis par la Coalition américaine internationale contre les civils et ignore dans ses rapports de traiter la Turquie en tant qu’Etat d’occupation qui a joué un rôle essentiel dans la propagation du terrorisme dès le début de la crise en Syrie et se dérobe à ses engagements pris dans le cadre de l’accord de Sotchi sur les groupes terroristes armés qui violent les moindres droits des Syriens dans les zone où ils se trouvent.
«Les opérations de l’armée syrienne dans la zone de désescalade interviennent en riposte aux violations quotidiennes commises par les groupes terroristes » , a indiqué Ala qui a réitéré le refus de la Syrie de l’emploi de l’expression «parties du conflit» vu qu’elle égalise entre le gouvernement légitime qui protège le peuple et les territoires syriens contre le danger du terrorisme, et les groupes terroristes commandités par des pays qui les utilisent dans la guerre contre l’Etat syrien et les milices armés employés pour menacer l’unité et la sécurité des territoires syriens.
Il a aussi affirmé le refus de la Syrie des tentatives de déformer le travail des établissements étatiques et les prétentions sur l’absence de la primauté de loi dans tout le pays, et son rejet des rapports sur les structures judiciaires et administratives dans les zones de déploiement des groupes terroristes.
«L’approche qu’adopte la commission sur la situation dans le camp de Rukban est une autre forme de manipulation et de déformation de réalités», a assuré Ala qui a appelé à la mise d’un terme à la souffrance des Syriens déplacés dans les camps via la mise d’une fin aux pratiques des groupes qui les contrôlent et l’élimination de toute présence des pays commanditaires de ces groupes sur les territoires syriens.
«La poursuite par la commission de traiter unilatéralement la situation en Syrie et d’adopter des critères sélectives révèlent les grands défauts dans la méthode juridique suivie par cette commission et son échec dans l’accomplissement de son travail d’une façon objective et indépendante », a conclu Ala.
L.A.