Genève-SANA / L’ambassadeur permanent de la Syrie auprès du bureau de l’ONU et des organisations internationales à Genève, Hussam Eddine Ala, a assuré que la coopération internationale pour soutenir les efforts nationaux et le dialogue constructif est la voie optimale pour consolider et protéger les droits de l’homme loin de la politisation et du double critère.
Dans un communiqué qu’il a lu lors du débat du chapitre II « le dialogue avec le haut-commissaire des droits de l’homme » à la 40e session ordinaire du droit de l’homme, Ala a indiqué que la République arabe syrienne est satisfaite de l’intérêt qu’accorde le haut-commissaire aux droits de l’homme au dialogue positif et à la coopération qui se basent sur les priorités nationales des pays loin des politiques stériles qui avaient transformé les débats au sein du Conseil en des scènes de confrontations.
« L’adoption d’une approche réelle de la situation en Syrie est impossible sans la reconnaissance des crimes du terrorisme soutenu par des parties étrangères, des retombées des mesures économiques coercitives et unilatérales et de la responsabilité des pays commanditaires du terrorisme, et sans demander des comptes aux pays et aux Coalitions internationales qui se trouvent d’une manière illégale sur les territoires syriens pour leurs violations et crimes », a-t-il dit.
Il a fait savoir que la Syrie souhaite que le haut-commissaire accorde davantage d’intérêt aux violations des droits fondamentaux et aux pratiques arbitraires et de discernement visant les Golanais à cause de politiques coloniales et de tentatives d’enracinement de l’occupation israélienne du Golan.
Et Ala de conclure : « La Syrie insiste sur le dialogue constructif loin de la politisation et de la sélectivité et elle est ouverte à la coopération avec les mécanismes de l’ONU dans le cadre de leurs mandats d’une manière compatible avec la Charte de l’ONU ».
A.Chatta