Damas-SANA/ Les mesures coercitives injustes imposées au peuple syrien depuis le début de la guerre déclenchée contre la Syrie et qui constituent un véritable terrorisme économique se sont reflétées sur tous les secteurs économiques, notamment celui industriel qui nécessite le développement permanent et la modernisation des infrastructures et des lignes de production, ainsi que l’exportation des produits.
Les terroristes ont directement visé le secteur industriel pendant les années de la crise en détruisant et volant les installations industrielles publiques et privées, en particulier dans les zones qui sont sous le contrôle des terroristes.
Les mesures économiques coercitives unilatérales qui ont porté atteinte aux installations industrielles dans les zones sûres et les difficultés de l’accès des besoins de ces installations avaient entravé le processus de production et augmenté les coûts de produit final, ce qui a abouti à la difficulté de la commercialisation et à la baisse de la rentabilité des sociétés.
Dans un entretien qu’il a accordé à SANA, le directeur général de l’entreprise publique des câbles à Damas, Abdul Qader Qaddour, a fait allusion à la souffrance de l’entreprise pendant la crise et la difficulté d’importation des matières nécessaires pour l’industrie des câbles à cause des sanctions, indiquant que certaines sociétés qui produisent ces matières s’étaient abstenues de traiter directement avec l’entreprise alors que les autres avaient trouvé des difficultés dans le virement à ses comptes.
D’autre part, le directeur de l’établissement public des industries textiles, Nidal Abdul Fattah, a fait savoir que les mesures économiques coercitives avaient porté atteinte au secteur des textiles, notamment les sociétés de l’établissement à cause de son incapacité à importer les pièces de rechange nécessaires pour les machines et les lignes de production des sociétés occidentales fabricantes et à importer des machines modernes pour développer les lignes de production dans les sociétés, ce qui a baissé la capacité productive.
Le directeur général de la société civile des industries du caoutchouc et de matières plastiques, Anas Yassin, a fait savoir que les sanctions avaient un impact sur l’importation des matières premières pour la société, soulignant la difficulté de les importer directement des sociétés fabricantes.
De son côté, le membre de la Fédération des Chambres d’industrie syriennes, membre du Conseil d’administration de la Chambre d’industrie à Alep, Majd Chichman, a défini les retombées des mesures coercitives économiques sur le secteur industriel, à savoir la difficulté d’assurer les besoins nécessaires pour la production et les matières premières importées et la difficulté des frets.
A cause des sanctions, de la destruction et de l’embargo qui a visé les établissements industriels dans les deux secteurs public et privé, Chichman a estimé que la valeur des pertes atteint 2300 milliards L.S., équivalant à 4,5 milliards de dollars.
R.F. / A.Chatta