New York / Le délégué permanent de la Syrie auprès de l’ONU, Bachar Jaafari, a affirmé que les réseaux terroristes se préparent à utiliser l’arme chimique contre les civils à Idleb afin d’en accuser l’armée arabe syrienne et de justifier toute agression qui pourrait être mener par les pays qui animent ces réseaux.
Lors d’une séance du Conseil de sécurité, consacrée à l’examen de la situation en Syrie, Jaafari a remis des informations authentifiées sur des préparatifs du réseau Front Nosra et les groupes qui lui affilient pour utiliser l’arme chimique contre les civils à Idleb afin d’en accuser l’armée arabe syrienne et justifier toute agression militaire qui pourrait être menée par les pays qui animent ces groupes
«Huit récipients de chlore ont été transporté dans le village de Halouz à Idleb en prélude à exécuter le spectacle de la nouvelle provocation chimique menée par le «Front Nosra» et le «Parti islamique de Turkestan», en utilisant des substances chimiques toxiques contre les civils et accuser le gouvernement syrien», a estimé Jaafari qui a appelé les pays qui ont une influence sur les groupes terroristes à œuvrer pour empêcher leurs agents d’exécuter leur crime.
«Toute agression contre la Syrie sera une agression contre un pays membre et fondateur de l’ONU, et contre la paix et la sécurité régionale et internationale, un soutien apporté au terrorisme et une prise pour cible des efforts déployés par la Syrie et ses alliés dans la lutte contre le terrorisme», a martelé Jaafari.
Il a réitéré la condamnation de la Syrie du communiqué publié, il y a quelques jours, par les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France, et son refus de son contenu, réaffirmant que la Syrie considère tout usage de l’arme chimique comme immoral sous n’importe quelle circonstance.
Il a assuré que la Syrie ne possède aucune arme chimique et que son stock d’arme chimique a été détruit dans la Méditerranée au bord d’un navire américain.
D’autre part, il a rappelé que la Syrie avait donné son aval sur 2700 demandes du Programme alimentaire mondiale pour acheminer les aides aux zones libérées et que le croissant Rouge arabe syrienne achemine, en coopération avec les partenaires locaux et internationaux, avait acheminé les aides humanitaires aux zones qui en ont besoin.
Il a dénoncé la négligence par le secrétariat général de l’ONU et l’administration des opérations de la préservation de la paix de l’implication d’«Israël» dans l’évacuation des éléments terroristes de casques blancs via la ligne de désengagement au Golan syrien occupé vers la Jordanie et d’autres pays occidentaux qui les parrainent.
Il a considéré qu’il est injustifiable de négliger le rapport sur le rôle du gouvernement turc dans le parrainage des terroristes de casques blancs et du Parti islamique de Turkestan et du Front Nosra, et dans leurs activités terroristes en Syrie.
Il a dénoncé le rapport sur l’octroi par la tTurquie des assistances à la ville d’Ifrine et à d’autres zones, rappelant que l’agression turque contre les villes d’Ifrine, Jarablous, al-Baba et Ain Arabe est derrière la souffrance des milliers de civils et que la présence militaire turque est une occupation qui doit prendre fin.
Il a souligné la nécessité de traiter avec les impacts négatifs des mesures économiques coercitives unilatérales imposées par certains pays au peuple syrien et qui affectent directement les activités de l’ONU, destinées à répondre aux besoins essentiels des Syriens.
Il a appelé l’Onu à œuvrer sérieusement avec le gouvernement syrien pour entrer dans une nouvelle phase de l’action humanitaire en Syrie de façon qui contribue au démarrage du processus de la reconstruction loin du chantage européen et américain.
Il a incité le secrétariat général de l’Onu à s’ éloigner du «document clandestin» contenant la vision de l’ancien sous-secrétaire général de l’ONU aux affaires politiques Jeffrey Feltman, sur les règles de l’action humanitaire en Syrie et les résolutions de la conférence de Bruxelles qui ont liée toute contribution à la reconstruction à des conditions politiques qui se contredisent avec les véritables principes de l’action humanitaire.
«Nous sommes sérieux quant au processus politique conduit par les Syriens seuls sans toute immixtion étrangère et nous sommes déterminés à rétablir la sécurité et la stabilité, à protéger l’unité et l’indépendances des territoires syriens et à garantir le retour de tous les Syriens déplacés à leurs zones, rappelant qu’un Comité syrien pour la coordination du retour des personnes déplacées a été créé pour prendre les mesures nécessaires à cet égard.
D’autre part, et dans un contact téléphonique avec Sana, Jaafari a critiqué le comportement de la déléguée permanente de la Grande-Bretagne auprès de l’ONU, présidente en exercice du CS, qui a interrompu l’allocution de la Syrie devant du CS après deux minutes de son début.
«La déléguée britannique a demandé que l’allocution dure cinq minutes seulement, ce que j’ai refusé de façon diplomatique’, a dit Jaafari qui a ajouté que la Syrie avait déposé une plainte formelle au sous-secrétaire général de l’ONU sur ce fait et à la déléguée britannique pour qu’elle remettre le communiqué intégral de la Syrie à tous les membres et pour le considérer comme un document officiel de l’ONU.
Il a aussi critiqué le briefing fait par le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA), faisant savoir que cette organisation a prémédité de donner des information fausses sur la situation humanitaire en Syrie.
L.A.