Damas / Le ministère des affaires étrangères et des expatriés a assuré que le meurtre des enfants et des civils innocents est un crime injustifiable.
Dans deux messages identiques adressés au Secrétaire général des Nations Unies et au président du Conseil de sécurité sur le double attentat qui a pris pour cible des enfants syriens alors qu’ils sortaient d’un complexe d’écoles dans le quartier d’Ekrima dans la ville de Homs, le ministère a indiqué que toutes les données sur ce crime qui avait fait 33 martyrs, dont 22 enfants, et 102 blessés, démontrent que ses auteurs appartiennent à des réseaux terroristes dénommés “opposition armée modérée” par certains pays occidentaux et leurs outils dans la région.
” La non condamnation par la communauté internationale, représentée par l’ONU, des crimes perpétrés par les réseaux terroristes armés en Syrie, a encouragé les réseaux terroristes à commettre de tels actes odieux”, a fait noter le ministère.
Le ministère a ajouté que le fait de faire différence entre opposition modérée et celui armée non modérée se contredit avec la logique et le bon sens dans le traitement des défis dont le monde fait l’objet actuellement en raison de la propagation du terrorisme.
“La Syrie a mis en garde depuis plus de trois ans contre la politique de double critère dans la lutte anti-terroriste en armant, finançant et entraînant des terroristes sous de différents prétextes, y compris l’appui à l’opposition armée modérée”, a fait allusion le ministère.
Et le ministère de poursuivre : “C’est l’opposition modérée en Syrie, pour laquelle l’Arabie Saoudite a annoncé l’ouverture des camps d’entraînement, qui perpètre les plus odieux crimes à l’encontre des enfants et du peuple de la Syrie à partir de l’égorgement des citoyens jusqu’au fait de manger leurs foies et cœurs au su et au vu de l’opinion public mondial”.
Le ministère a indiqué que ce crime n’était point le 1er qui avait visé les enfants innocents en Syrie, abordant à cet effet les crimes précédents perpétrés par les réseaux terroristes contre les enfants, âgés de moins de 3 ans, par le biais de l’implication des établissements sanitaires illusoires appartenant aux réseaux terroristes et aux autorités turques qui ont contribué à la mort de 15 enfants par des vaccins périmés de la maladie de la rougeole.
“Le gouvernement de la République Arabe Syrienne réclame à nouveau au Conseil de sécurité d’adopter une position claire vis-à-vis de ce crime et d’autres commis par les groupes terroristes armés en condamnant les actes terroristes qui se sont produits à Homs”, a conclu le ministère.
A. Chatta