New York / L’ambassadeur permanent de la Syrie à l’ONU, Bachar Jaafari, a affirmé que certains membres du Conseil de sécurité avaient donné dans leurs communiqués une image falsifiée sur la réalité de la situation en Syrie.
Lors d’une séance tenue par le Conseil de sécurité, Jaafari a dit que l’envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, avait oublié que la lutte antiterroriste en Syrie est une priorité.
Faisant savoir que les terroristes sont sortis du camp de Rukban et de la base de Tanf et ont attaqué deux villes au sud de la Syrie, Jaafari a assuré que c’est du droit de l’armée arabe syrienne de défendre les habitants.
« Les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France ont œuvré pour que le 52e rapport du Secrétaire général de l’ONU sur l’application de la résolution N°2139 soit comme un outil de pression sur le gouvernement syrien afin qu’il exécute leurs agendas dans l’ingérence dans les affaires intérieures de l’Etat syrien et dans sa déstabilisation », a-t-il fait noter.
Il a souligné que le gouvernement syrien collabore avec l’ONU et les autres organisations onusiennes opérant en Syrie afin de faire parvenir les aides humanitaires aux personnes qui en ont besoin.
Jaafari a dénoncé l’ignorance par les auteurs du rapport des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité perpétrés par les Etats-Unis et leurs alliés à Raqqa et dans d’autres villes syriennes sous prétexte de la lutte contre le terrorisme, indiquant que le rapport du Secrétaire général avait ignoré les crimes et les attaques répétés d’ « Israël » , y compris son soutien aux groupes terroristes, notamment « Daech » et le Front Nosra, dans la zone de désengagement, contre le gouvernement syrien.
Jaafari a affirmé que l’agression turque contre Ifrine est la raison principale du déplacement et de la souffrance des sinistrés du fait de l’agression.
Et Jaafari de conclure : « La Syrie poursuivra la lutte antiterroriste sur tous ses territoires simultanément avec son attachement au règlement politique de la crise par le biais du dialogue inter-syrien sous une direction syrienne et loin de toute intervention extérieure ou des préconditions ».
A. Chatta