Monzer : Certains pays utilisent la «protection des civils » comme prétexte pour s’ingérer dans les affaires des autres pays

New York / Le chargé d’affaires par intérim de la délégation syrienne permanente auprès de l’ONU, Monzer Monzer, a affirmé que certains pays utilisent la question de la protection des civils comme prétexte pour s’ingérer dans les affaires des autres pays,  soulignant que la Syrie continuera à accomplir son devoir et son droit constitutionnel à protéger ses citoyens contre les groupes terroristes.

Lors de la séance du Conseil de sécurité, consacrée hier à la protection des civils dans les conflits armés, Monzer a indiqué que la Syrie croit que la «protection des civils» était et restera le plus important objectif des gouvernements dans le monde.

«Les politiques et les pratiques de certains gouvernements confirment  qu’ils traitent encore cette question avec sélectivité et dualité», a dit Monzer qui a assuré que le principe de la «portection des civils» ne peut être réalisé que via l’engagement total aux principes du droit international, dont le respect de la souveraineté des pays et la non-ingérence dans leurs affaires.

«La Syrie continuera, en coopération avec ses alliés et ses amis, à assumer son devoir et à accomplir son droit constitutionnel dans la protection des civils contre les groupes terrorismes armés», a martelé Monzer, faisant état à cet effet de la mission des organisations et des équipes onusiennes opérant sur le terrain en Syrie dans le domaine humanitaire, et qui ont authentifié la transformation par les groupes terroristes armés des hôpitaux et des écoles en des positions pour lancer leurs attaques aux roquettes et au mortier, ainsi que leur possession des dépôts contenant de grandes quantités de denrées et de matériels médicaux à Alep, à la Ghouta est et à Homs sans les fournir aux civils.

«La mission d’évaluation de la situation de l’ONU a authentifié dans la ville de Raqqa la destruction par la soi-disant «Coalition internationale» de la quasi-totalité de la ville, dont les hôpitaux, les écoles et les infrastructures», a ajouté Monzer.

Il a fait savoir que la tenue des séances de débats est nécessaire et efficace si l’objectif aurait été de renforcer les garanties de la «protection des civils», appelant toute partie voulant protéger les civils à commencer par le traitement des raisons de leur souffrance, dont l’occupation étrangère, l’usage de la force militaire, le soutien du terrorisme et l’immixtion dans les affaires des pays afin de les déstabiliser.

Monzer a enfin critiqué les communiqués lus par les représentants des Emirats arabe unis et de l’Arabie Saoudien, soulignant que c’est celui qui commet aujourd’hui les crimes à l’encontre du peuple syrien qui doit être puni pour avoir violé le droit humanitaire international.

L.A.

 

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