Astana / L’envoyé spécial du président russe pour la Syrie, le chef de la délégation russe aux pourparlers d’Astana, Alexandre Lavrentiev, a affirmé que les pays garants du processus d’Astana avaient réaffirmé que le règlement de la crise en Syrie est politique par le biais du dialogue et avaient rejeté le travail individuel.
Dans un point de presse qu’il a tenu aujourd’hui, Lavrentiev a fait noter que le 1er jour du 9e round avait connu des pourparlers bilatéraux et une réunion tripartite entre les pays garants, les qualifiant de « positifs et nécessaires » pour débattre les développements de la situation sur le terrain.
« Les résultats auxquels on est parvenu étaient très positifs car ils ont consolidé la lutte antiterroriste, notamment contre Daech qui se trouve jusqu’à présent dans les zones jouxtant la frontière syro-irakienne, et contre le Front Nosra et les autres réseaux qui en dépendent sur tous les territoires syriens », a-t-il dit.
Il a fait savoir que les pourparlers de Genève sur la Syrie sont arrêtés et qu’il est nécessaire de trouver une issue à cette impasse.
Lavrentiev a regretté la non-participation de Washington à la réunion actuelle d’Astana, soulignant que cela signifie le rejet de soutenir les efforts internationaux déployés pour parvenir à un règlement de la crise en Syrie.
A. Chatta