Alep / Pour le 53e jour consécutif, l’agression du régime turc contre la ville d’Ifrine se poursuit au milieu d’un silence international devant des milliers de victimes et de blessés parmi les civils.
L’agression, qui a été concentrée ces derniers jours sur les localités et les villages de la ville d’Ifrine, s’est déplacée à la ville elle-même, ce qui risque d’une catastrophe humanitaire, vu que la ville avait accueilli plus de 200 mille civils déplacés des villages avoisinants, et qui ont été obligés à nouveau de s’enfuir vers les localités avoisinantes.
Dans une tournée dans les zones d’Ifrine, le correspondant de Sana a observé un mouvement intensif de déplacement des habitants qui ont utilisé de différentes moyens de transport pour prendre la fuite de leur ville, même aux pieds.
Des sources civils dans les deux villes de Nubbol et Zahraa ont déclaré à Sana que plus de 2000 déplacés étaient arrivés ces derniers jours aux deux villes précitées, où des centres d’accueil temporaire ont été préparés pour accueillir les familles venant d’Ifrine.
Dans une tournée du correspondant de Sana dans les centres d’accueil, il a rencontré de nombreux habitants qui ont pris la fuite et exprimé leur souffrance en raison de l’agression barbare menée contre leur ville.
Les habitants déplacés se sont étonnés du silence international devant les crimes commis à l’encontre leur population et leurs ville et villages, affirmant que cette agression sera repoussée quelle que soit son intensité.
L.A.