Genève / L’ambassadeur permanent de la Syrie au bureau de l’ONU et des autres Organisations internationales à Genève, Hussam Eddine Ala, a assuré que l’objectif réel de la tenue, aujourd’hui, d’une séance du Conseil des Droits de l’homme sur Ghouta n’a rien à voir avec la protection des civils autant que de protéger et de camoufler les réseaux terroristes commandités par plusieurs pays qui avaient demandé la tenue de cette séance.
Dans une allocution qu’il a prononcée lors d’une séance de débat au Conseil des Droits de l’homme sur la situation à Ghouta en marge de la 37e session du Conseil, Ala a dit : « Le comportement des pays qui avaient fait du bruit pour adopter la résolution N°2401 au Conseil de sécurité et les déclarations qui avaient suivi son adoption confirment que l’objectif n’est pas la conclusion d’une trêve réelle ni la protection des civils, mais l’usage de l’ONU de nouveau afin d’entraver toute progression de l’armée syrienne et de ses alliés face aux groupes terroristes ».
Et Ala de poursuivre : « L’objectif des déclarations données par les responsables de ces pays est d’encourager les terroristes à poursuivre leur attaque contre les positions de l’armée arabe syrienne et le bombardement, aux roquettes, des civils dans la ville de Damas, à interdire aux civils de quitter Ghouta et à les prendre comme des boucliers humains ».
Il a assuré que la raison principale de l’escalade de la situation à Ghouta est les attaques menées par les groupes terroristes qui s’y déploient contre les quartiers dans la ville de Damas, indiquant que les terroristes avaient lancé plus de 2250 roquettes sur des cibles civiles à Damas et y avaient fait des centaines de martyrs et de blessés.
Ala a fait savoir que les forces armées qui mènent leurs opérations militaires à Ghouta pour éradiquer les terroristes avaient pris toutes les mesures nécessaires en vue de protéger les civils et avaient ouvert, après quelques heures de l’adoption de la résolution N°2401, un corridor humanitaire pour garantir la sécurité de la population et pour écarter les civils des positions des terroristes.
« Par contre, les groupes terroristes armés visent depuis quatre jours aux roquettes le corridor humanitaire ouvert par l’Etat syrien et interdisent aux civils d’y accéder par force. Ce comportement a été encouragé par la Grande-Bretagne et ses partenaires qui avaient imposé au peuple syrien des mesures coercitives et unilatérales illégales et qui pleurnichent sur lui lors de cette séance », a-t-il dit.
Il a souligné que personne n’est soucieux des Syriens plus que l’Etat syrien, faisant noter que l’armée arabe syrienne, en soutien russe, avait éradiqué le terrorisme dans la ville d’Alep, à Deir Ezzor et dans d’autres zones en accordant la priorité à la protection des civils et que les efforts déployés par l’Etat syrien avaient facilité le retour des centaines de milliers des Syriens à leurs maisons après l’élimination du terrorisme qui avait causé leur déplacement.
« Les autorités syriennes ont facilité hier l’accès d’un convoi d’aides humanitaires à la ville d’Ifrine que la Grande-Bretagne ignore l’impact de l’agression barbare turque contre elle et contre ses villages », a-t-il dit.
Il a assuré que le gouvernement syrien avait admis l’acheminement d’un convoi d’aides humanitaires à Ghouta avant que la Grande-Bretagne demande la tenue de cette séance et que les préparatifs sont en cours en vue de faire entrer le convoi.
A.Chatta