Genève / L’ambassadeur permanent de la Syrie à l’ONU à Genève, Hussam Eddine Ala, a affirmé que les Etats-Unis et leurs alliés œuvrent de nouveau pour exploiter les réunions de la Conférence du désarmement dans le but de déformer les faits relatifs au sujet des armes chimiques et de leur usage en Syrie et de retenir des accusations infondées contre elle.
Dans une allocution qu’il a prononcée devant la Conférence du désarmement à Genève, Ala a fait noter que « cela s’inscrit dans le cadre de la campagne de tromperie systématique au profit des agendas politiques étroits qui visent à inciter contre la Syrie et à entraver le progrès dans le règlement politique réalisé lors de la conférence du dialogue national inter-syrien à Sotchi ».
Ripostant aux allégations et aux accusations lancées par l’ambassadeur américain, Ala a assuré que la Syrie avait rempli tous ses engagements juridiques en vertu de la CIAC et réalisé un progrès inédit dans la cessation du programme chimique d’une manière complète et pendant une durée extraordinaire.
« La Syrie a condamné avec les termes les plus sévères, dans plusieurs communiqués officiels, dont le dernier était devant la conférence du désarmement, l’usage des armes chimiques n’importe où, n’importe quand et sous n’importe quelles circonstances », a-t-il plaidé.
Dans le même contexte, Ala a assuré que les campagnes de tromperie et les accusations mensongères visant le gouvernement syrien qui lutte contre le terrorisme et qui protège ses citoyens de ce phénomène ont pour objectif de sauver et de protéger les réseaux terroristes pour poursuivre leur usage comme un outil contre l’Etat syrien et son peuple.
Dans une allocution qu’il a prononcée lors d’une séance de débat tenue aujourd’hui à la 37e session du Conseil des Droits de l’homme à Genève, Ala a dit : « Nous avons écouté des discours dont les auteurs pleurnichent sur les Syriens à Ghouta, mais ils ignorent la souffrance des victimes des attaques arbitraires contre Damas ».
« L’Etat syrien, qui lutte contre le terrorisme et protège ses citoyens, a adopté tous les pas en vue de garantir la sécurité des civils, a ouvert un corridor sécurisé pour les évacuer et a assuré tous leurs besoins. Par contre, le Front Nosra et les réseaux terroristes qui en dépendent bombardent arbitrairement la ville de Damas et le corridor ouvert pour évacuer les civils de Ghouta est et leur interdisent de sortir », a-t-il fait noter.
Ala a indiqué que l’arrêt de la souffrance humanitaire des Syriens ne se fait pas par des décisions politisées, mais il a besoin de l’application des résolutions du Conseil de sécurité qui insistent sur la cessation du soutien et du financement du terrorisme, et de l’annulation immédiate des mesures coercitives et unilatérales visant le peuple syrien et qui constituent la raison principale de la crise.
A.Chatta