Damas, (SANA) – Vingt-huit lettres et des millions de mots, plus d’un demi-milliard de locuteurs : c’est la langue dans laquelle les plus beaux poèmes ont été écrits, les plus beaux textes ont été tracés, et le Coran a été révélé.
C’est l’arabe, la langue du Dâd, unique par ses caractéristiques et ses sons, dont la Journée mondiale est célébrée le 18 décembre.
En ce jour de l’année 1973, l’Assemblée générale des Nations Unies avait adopté l’Arabe comme sixième langue officielle de son système, faisant de cette date une étape importante dans sa présence mondiale.
La cinquième au niveau mondial
Grâce à sa large diffusion, la langue arabe occupe la cinquième place parmi les langues du monde en nombre de locuteurs. Selon les statistiques de 2025, l’anglais arrive en tête, suivi du chinois, puis de l’hindi et de l’espagnol. L’arabe vient cinquième avec 334,8 millions de locuteurs en arabe classique, auxquels s’ajoutent des centaines de millions utilisant ses divers dialectes.
Célébration arabe
Les pays arabes célèbrent la Journée de leur langue maternelle par des événements et des colloques mettant en valeur la place de l’arabe et se beauté. Le 10 de ce mois, l’Académie de la langue arabe à Damas a organisé une célébration soulignant son rôle civilisationnel et culturel.
Le Musée national saoudien a organisé un programme culturel, tandis que Sharjah a accueilli une manifestation annuelle organisée par le Centre éducatif de la langue arabe pour les pays du Golfe.
Des événements mondiaux
La célébration de l’arabe ne se limite pas aux pays arabophones, mais s’étend au monde entier, où le 3 décembre dernier, l’ONU avait organisé au siège de New York un événement en coopération avec le Centre mondial Roi Salman pour la langue arabe et la mission permanente de l’Arabie saoudite, affirmant ainsi la place de l’arabe comme l’une des langues vivantes ayant marqué l’histoire de la civilisation humaine.
L’arabe a parcouru un long chemin, des inscriptions sur pierre il y a des millénaires jusqu’aux écrans intelligents qui clignotent aujourd’hui de notifications rédigées en cette langue. Il fait face aux défis de l’ère numérique, qu’il s’agisse d’accompagner la transformation technologique ou de renforcer sa présence digitale par rapport à d’autres langues. Mais il demeure capable de s’adapter et de suivre les évolutions, à condition d’avoir un engagement constant et un soutien efficace pour produire un contenu numérique arabe porteur de sens.
AM. / L.S.