Damas, (SANA)– Le gouverneur de la Banque centrale de Syrie, Abdulkader Al-Husrieh, a affirmé que l’abrogation de la loi César supprime un obstacle juridique fondamental à la réintégration de la Syrie dans le système financier international, notamment en ce qui concerne l’obtention d’une notation souveraine.
Al-Husrieh, a indiqué, dans une publication sur sa page Facebook, que l’abrogation de cette loi ne se limite pas à l’allègement des sanctions, mais ouvre d’importantes opportunités pour la Syrie, dont le contact avec les agences internationales de notation de crédit. Cela permettrait de lever les restrictions juridiques.
Il a fait savoir que la notation souveraine ne signifie pas un recours immédiat à l’emprunt, mais vise à établir une évaluation objective de la situation économique et financière, à renforcer la discipline des politiques, à définir les priorités de réforme, à envoyer un signal clair de transparence, à reconstruire les institutions et à préparer la réintégration avec les institutions internationales et les investisseurs.
Al- Husrieh, a indiqué que la Banque centrale de Syrie jouera un rôle central en soutenant la transparence monétaire, en fournissant des données économiques fiables et en renforçant la stabilité financière, qui sont considérées comme des piliers essentiels de toute évaluation fiable du crédit souverain.
Et Al- Husrieh, de poursuivre : « La route est longue, mais l’important est de commencer. La Syrie est susceptible de commencer avec une note faible, ce qui est normal dans les pays sortant d’un conflit, soulignant que la valeur réelle réside dans la norme fixée par la notation et la feuille de route qu’elle prévoit pour l’amélioration, pas dans la notation elle-même.
R.Kh. / M.Ch.