Damas , (SANA)- En décembre 2019, le Congrès américain a adopté la « Loi César » pour sanctionner le régime déchu pour les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité qu’il a commis contre les Syriens. La loi est entrée en vigueur en juin 2020.
La loi tire son nom de « Farid al-Mazhan », qui a fait fuiter des milliers de photos horribles de détenus morts sous la torture dans les prisons de l’ancien régime.
La loi a imposé de larges sanctions visant des individus, des entreprises et des institutions liées au régime. Cependant, ce dernier a souvent réussi à les contourner, tandis que le peuple syrien et l’économie nationale en sont restés les principales victimes.
Des experts estiment que l’abrogation de la « Loi César » ouvrira la voie au retour des investissements et de l’aide étrangère pour soutenir la reconstruction, ainsi qu’à l’amélioration de la situation économique grâce à la suppression du principal obstacle à la reprise du marché syrien.
Cela permettrait également l’afflux de projets d’investissement et transformerait la Syrie en un vaste chantier de reconstruction, avec une stabilisation des prix des produits de base et leur disponibilité sur le marché. Les entreprises arabes et étrangères pourraient de nouveau investir en Syrie, et le secteur bancaire connaîtrait un essor grâce à la reprise des relations bancaires entre la Syrie et l’étranger.
Avec cette abrogation, la Syrie entrerait dans une nouvelle phase susceptible d’apporter des opportunités économiques et d’investissement prometteuses, ouvrant la voie à la reconstruction et à la construction d’un avenir plus stable.
Ib.I./ R.F.