Charm el-Cheikh-SANA
Un sommet international sur la paix au Moyen-Orient s’est tenue hier dans la ville égyptienne de Charm el-Cheikh, coprésidé par le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi et le président américain Donald Trump, avec la participation de dirigeants et représentants de plus de 31 pays arabes et étrangers ainsi que d’organisations internationales et régionales.
Au début du sommet, les dirigeants des États-Unis, de la Turquie, du Qatar et de l’Égypte ont signé un document global sous parrainage international établissant un accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza.
Dans son discours après la signature, le président égyptien a affirmé que la paix est un choix stratégique pour les peuples de la région, ajoutant que l’expérience des dernières décennies a prouvé que ce choix ne peut se fonder que sur la justice et l’égalité des droits.
Al-Sissi a également affirmé que le peuple palestinien a le droit de l’autodétermination et de la liberté, exprimant son espoir que cet accord mette fin à une page douloureuse de l’histoire de l’humanité.
De son côté, le président américain a qualifié le document signé lors du sommet d’« historique », disant : « Nous avons accompli ensemble ce que tout le monde disait impossible : la paix au Moyen-Orient », confirmant que la guerre à Gaza est terminée et que l’aide humanitaire commence à affluer.
Trump a estimé que la phase de reconstruction de Gaza pourrait être la plus difficile, remerciant les pays arabes et musulmans qui ont contribué à cette avancée.
Le sommet de Charm el-Cheikh pour la paix s’inscrit dans le cadre des efforts arabes et internationaux visant à mettre fin à la guerre israélienne contre la bande de Gaza, qui a duré plus de deux ans, et à renforcer les initiatives pour instaurer la paix, la stabilité et la sécurité dans la région du Moyen-Orient.
Ce sommet réunit également les représentants d’une vingtaine de pays et d’organisations internationales. Emmanuel Macron (France), Pedro Sanchez (Espagne), Giorgia Meloni (Italie), Friedrich Merz (Allemagne), Keir Starmer (Royaume-Uni), Tamim bin Hamad Al Thani (Qatar), Antonio Costa pour l’Union européenne, Recep Tayyip Erdogan (Turquie), le roi Abdallah II (Jordanie), le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, et Mahmoud Abbas (Palestine).
L.S.