Nursultan – SANA / Les participants à la 17e Réunion internationale sous la formule d’Astana ont renouvelé leur engagement à la souveraineté, à l’indépendance et à l’unité de la Syrie et affirmé la poursuite de l’action commune dans la lutte contre le terrorisme sous toutes ses formes en Syrie et leur refus des agendas séparatistes visant à porter atteinte à sa souveraineté.
Dans une déclaration publiée au terme de la 17e Réunion sous la formule d’Astana, tenue à Nursultan, les pays garants : la Russie, l’Iran et la Turquie, ont condamné les crimes terroristes qui visent les civils innocents en Syrie, ainsi que les établissements et insisté sur la poursuite de la coopération pour l’élimination définitive des réseaux « Daech » et « Front Nosra », et tous les groupes et les individus liés au réseau terroriste « al-Qaïda », qui sont inscrits sur les listes des réseaux terroristes publiés par le Conseil de sécurité.
Selon la déclaration, les pays garants avaient examiné en détail la situation dans la zone de désescalade à Idleb, affirmé la nécessité de mettre en œuvre tous les accords à ce sujet, et discuté de la situation au nord-est de la Syrie, faisant savoir que les trois pays s’étaient accordés que la sécurité et la stabilité dans cette zone ne peuvent être réalisées que sur la base de la préservation de la souveraineté de la Syrie et du rejet de toutes les tentatives de créer de nouveaux faits dans cette zone sous prétexte de la lutte contre le terrorisme.
La déclaration finale a affirmé le refus du vol des revenus du pétrole, affirmant que ces revenus appartiennent à la Syrie.
Selon la déclaration, les pays garants ont réitéré leur condamnation des agressions israéliennes répétées contre la Syrie, qui constituent une violation du droit humanitaire international et exposent la sécurité et la stabilité de la région au danger.
« Pas de solution militaire de la crise en Syrie. Il faut s’engager à la relance du processus politique conduit par les Syriens et facilité par l’ONU conformément à la résolution 2254 du CS », souligne la déclaration finale.
La déclaration réitère le soutien à l’action du comité de débat de la Constitution créé à la suite des efforts des pays garants du processus d’Astana, affirmant que l’action de ce comité doit se dérouler sans aucune intervention étrangère ni l’imposition des calendriers de l’extérieur.
La déclaration souligne la vive préoccupation des pays garants de la situation humanitaire en Syrie, notamment à l’ombre de la propagation de la pandémie de coronavirus.
La déclaration finale exprime le refus des pays garants des mesures économiques coercitives unilatérales imposées à la Syrie, et qui se contredisent avec le droit humanitaire international et la charte de l’ONU, notamment à l’ombre de la propagation de la pandémie de coronavirus.
Les pays garants ont souligné la nécessité d’augmenter les aides humanitaires octroyées à tous les syriens sans discrimination ni politisation, ni conditions préalables, appelant la communauté internationale et l’ONU à intensifier leurs aides fournies à la Syrie dans la reconstruction de l’infrastructure.
La déclaration insiste sur la nécessité de faciliter le retour sûr et volontaire des réfugiés et des déplacés à leurs zones d’origine en Syrie, appelant la communauté internationale à contribuer par la façon appropriée à ce sujet.
Les pays garants se sont félicités de l’opération de l’échange des personnes enlevées le 16 du mois en cours, qui s’est déroulé dans le cadre du groupe de travail sur la libération des kidnappés et des personnes arrêtées.
Ils ont décidé, enfin, de tenir la 18e Réunion sous la formule d’Astana sur la Syrie dans la 1ère moitié de l’année prochaine, soulignant qu’une réunion ministérielle et un sommet des trois pays garants seront tenue au temps convenable.
L.A.