Quneitra, (SANA) — Les forces d’occupation israéliennes ont visé ce matin la zone de Tell al‑Ahmar al-Sharqi, dans la banlieue sud de Quneitra, avec trois obus.
Le correspondant de SANA a indiqué que les obus avaient été tirés depuis un point où se déploie une force d’occupation à Tell al‑Ahmar al-Gharbi, accompagnés de tirs d’armes automatiques et moyennes en direction de la zone, sans qu’aucune victime civile ne soit enregistrée.
Ces attaques s’inscrivent dans une série de violations répétées commises par les forces d’occupation israéliennes dans la banlieue de Quneitra. Hier, elles ont ouvert le feu sur plusieurs citoyens près du village d’al‑Achcha, dans la banlieue sud de Quneitra, alors qu’ils ramassaient des champignons dans la zone, afin de les contraindre à s’en éloigner.
Avant‑hier, une force d’occupation avait agressé des enfants et des femmes qui ramassaient des champignons dans la zone située entre les villages d’al‑Adnaniya et Roueihina, dans la banlieue nord de Quneitra, en tirant des grenades fumigènes contre eux.
Par ailleurs, les forces d’occupation ont procédé à l’élargissement de leurs positions qu’elles occupent à Tell al‑Ahmar Al-Sharqi, dans la banlieue sud de Quneitra, où elles sont installées depuis la chute de l’ancien régime. Elles ont érigé des remblais de terre et fortifié les anciens points.
Hier, une force d’occupation composée de deux véhicules Hummer a pénétré dans plusieurs villages de la banlieue sud de Quneitra, depuis Tell al‑Ahmar al-Sharqi. Elle a emprunté la route menant au village de Kudna, puis au village d’Aïn Ziwan, et enfin au village de Soueïssa, où elle s’est déployée, fouillant les passants et entravant la circulation.
Israël poursuit ses politiques agressives et ses violations de l’Accord de désengagement de 1974, par des incursions dans le sud syrien et des agressions contre les citoyens.
La Syrie réclame constamment le retrait des forces d’occupation israéliennes de son territoire, affirmant que toutes les mesures prises dans le sud syrien sont nulles et non avenues et ne produisent aucun effet juridique conformément au droit international.
Elle appelle la communauté internationale à assumer ses responsabilités, à mettre un terme aux pratiques de l’occupation et à l’obliger à se retirer totalement du sud syrien et à revenir à l’Accord de désengagement de 1974.