Damas, (SANA) — Entre les photos des martyrs et les souvenirs des batailles, Le salon militaire de la révolution syrienne, dont les activités se sont achevées hier sur le terrain de la Cité des foires dans la banlieue de Damas, n’a pas été un simple espace pour présenter équipements et véhicules militaires, mais s’est transformée en témoin vivant des histoires de douleur, de patience et de victoire.
Des visiteurs de tous âges se sont arrêtés devant ses pièces, évoquant les visages de ceux qui sont partis et les sacrifices de ceux qui ont tenu bon, dans une scène qui a ravivé la mémoire des années de la révolution syrienne contre le régime déchu, avec tout ce qu’elle a porté de souffrance et d’espoir, et qui a consolidé le sens de la victoire forgée par le sang des martyrs et la patience des Syriens.

Les visiteurs ont unanimement souligné, dans leurs déclarations au correspondant de SANA, l’importance de l’exposition en tant qu’espace national fédérateur pour documenter les épopées écrites par les combattants et rappeler les sacrifices des martyrs et des blessés. Ils ont appelé à organiser des expositions similaires dans les différents gouvernorats, afin de contribuer à ancrer la mémoire nationale et à la transmettre aux générations futures.
Mohammad al‑Johari a évoqué son père, tombé en martyr lors des combats contre les forces du régime déchu, soulignant que l’exposition a ravivé les convictions profondes selon lesquelles la victoire reviendrait aux révolutionnaires malgré les années de souffrance. Il a précisé que les modèles et objets exposés constituaient une source de fierté pour les révolutionnaires et leurs familles, car ils incarnent des actes héroïques ayant contribué à cet accomplissement.
Pour sa part, Khaled al‑Ahmad a estimé que les conférences, intellectuelles et documentaires qui ont accompagné l’exposition constituaient un registre historique vivant de l’ensemble des évolutions politiques et militaires qu’a connus la révolution. Il a souligné l’importance de renforcer ces conférences à l’avenir et de ne pas les limiter au cadre des expositions, en raison des témoignages directs qu’elles apportent et qui documentent défis et réalisations.

De son côté, Taha Mohammad a insisté sur la nécessité de raviver et de documenter méthodiquement la mémoire de la victoire et de la libération, estimant que cela constitue un pilier essentiel dans la construction de la conscience nationale et contribue à transmettre l’expérience historique dans toutes ses dimensions aux générations futures.







M.Ch.