Damas , (SANA) – L’atelier de clôture consacré à l’élaboration du code de conduite professionnelle et éthique des médias en Syrie a examiné les opinions, les propositions et les observations des journalistes concernant les articles présentés lors des sessions précédentes tenues à Damas et dans les gouvernorats durant deux mois.

Organisé par le ministère de l’Information sur deux jours à l’hôtel Kaisar Palace à Damas, l’atelier a réuni 45 journalistes, professionnels des médias et créateurs de contenu, issus de divers gouvernorats, ainsi que des représentants de médias et des journalistes indépendants, afin de discuter du code détaillé intitulé « Moins 1/B », composé de 68 pages, assorti d’un annexe spécial destiné aux créateurs de contenu.
Cet atelier doit aboutir à un agenda complet pour l’après-rédaction, sous l’appellation « version zéro », en vue de définir le mécanisme de mise en œuvre et son adoption, garantissant ainsi la réalisation des deux conditions : liberté d’expression et responsabilité médiatique.

Dans son allocution prononcée à l’ouverture de l’atelier, le ministre de l’Information, Hamza al-Moustafa, a affirmé que le principal défi auquel le ministère a été confronté après la libération est la liberté d’expression, soulignant que la marge de liberté est l’un des acquis de la révolution syrienne, et c’est un droit inhérent et acquis qui se consolide par la pratique, soulignant que son importance se manifeste dans la maturation des étapes transitoires que traverse l’État,
Il a souligné qu’il y avait eu des tentatives antérieures pendant la révolution pour organiser le travail médiatique révolutionnaire et développer des codes d’honneur révolutionnaires.
Le ministre a confirmé que les sessions de préparation du code se sont déroulés sans aucune intervention du ministère, lequel n’est plus la seule source d’information mais demeure l’autorité organisatrice et régulatrice du travail médiatique.





R.S /R.B.